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Système éducatif : l’élève sénégalais entre le marteau des syndicats et l’enclume de l’Etat

L’élève sénégalais est celui qui paie le plus lourd tribut dans le bras de fer opposant les syndicats d’enseignants à l’Etat du Sénégal. En effet, entre les débrayages et les grèves, de boucler le programme à temps est loin de pouvoir être assuré, d’autant plus que ses «parents » du gouvernement et des syndicats, ne sont pas prêts à franchir le pas de la responsabilité qui devrait rétablir la confiance et leur assurer l’éducation à laquelle ils ont pourtant droit.

Motifs des crispations

Les syndicalistes de l’enseignement se cramponnent à leurs plans d’action afin d’obliger l’Etat du Sénégal à respecter les engagements signés. En effet, lors de son accession à la Magistrature suprême, le tout nouveau tombeur de Me Abdoulaye Wade, Macky Sall, avait enjoint «ses » ministres à ne signer que des engagements qu’ils pouvaient respecter. C’est dans la foulée qu’un certain nombre de décisions concernant la carrière de l’enseignant sénégalais a été pris.

Mais, force est de constater que depuis, certaines de ces décisions cochées dans des protocoles d’accord tardent à se traduire en actes. C’est ce qui a poussé les enseignanbts à décréter une succession de débrayages et de grèves créant la panique chez les parents d’élèves qui ne dorment plus que d’une oreille, se demandant si cette année sera «blanchie » ou encore «invalidée ».

Et, de l’autre côté, le gouvernement communique à tout bout de champs sur ses réalisations dans ce secteur. C’est ainsi qu’il informe régulièrement sur la réduction du nombre d’abris provisoires grâce à ses efforts. Mais, en ce qui concerne l’enseignant, les autorités étatiques laissent croire qu’elles ne sont pas en mesure de respecter tous les accords qu’ils avaient signés, tout en faisant des pas, certes petits », au gout des enseignants, mais des pas quand-même, allant dans le sens de satisfaire une partie des doléances.

Et l’élève dans cette partie, trop intelligent pour comprendre ce jeu auquel jouent les adultes, les supplient de se parler, comme ils auraient dû le lui conseiller en cas de problèmes avec quelqu’un de son âge, pour faire passer son intérêt en-avant, lui qui est chargé de présider demain, aux destinées de toute une nation.

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