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[Portrait de la semaine] – Qui est réellement Seydou Badian, l’auteur de « Sous l’Orage »? Élément de réponses

Seydou Badian Kouyaté officiellement aujourd’hui Seydou Badian Noumboïna est un écrivain et homme politique malien né à Bamako en 1928.

Seydou Badian Kouyaté effectue des études de médecine à l’université de Montpellier en France. Il est l’auteur d’une thèse sur les traitements africains de la fièvre jaune.

En 1956, il rentre au Mali et est nommé médecin de circonscription. Proche du premier président Modibo Keïta, il écrit les paroles de l’hymne national, Pour l’Afrique et pour toi, Mali. Il devient à l’indépendance du pays ministre de l’Économie rural et du Plan. Lors du remaniement du 17 septembre 1962, il devient ministre du Développement. Il défend l’existence d’un parti unique dans l’Afrique post-colonial, seul moyen selon lui de créer la Nation.

Lors du coup d’État de Moussa Traoré en 1968, il est déporté à Kidal puis s’exile à Dakar au Sénégal.

En 1997, il est candidat à l’Élection présidentielle mais décide, comme la plupart des autres candidats opposés au président sortant Alpha Oumar Konaré, de retirer sa candidature pour protester contre la mauvaise organisation des élections.

Militant de la première heure de l’Union soudanaise-Rassemblement démocratique africain, il en est exclu en 1998 pour s’être opposé à une partie de la direction qui prônait la non-reconnaissance des institutions lors des élections contestées.

Écrivain reconnu internationalement, il publie en 1957, trois ans avant l’indépendance du Mali, son premier roman intitulé Sous l’orage. en 1965, il publie les dirigeants face à leurs peuples. Deux autres romans sont publiés ensuite, Le Sang des masques en 1976 et Noces sacrées en 1977.

En octobre 2007, Seydou Badian Kouyaté publie un roman intitulé La Saison des pièges.

En 2009 Seydou Badian Kouyaté change de nom et s’appelle officiellement Seydou Badian Noumboïna, du nom d’un village dans le cercle de Macina9.

Il est le père du styliste Lamine Xuly Bët.

Article a lire:  Cheikh Diouck, proviseur du Lycée de Mbeuleukhé, « le déficit de table-bancs est notre problème majeur ».

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