C’est parti ! Les universités sénégalais ont commencé à accueillir sur leurs bancs les bacheliers, toutes filières confondus. Ils vont donc rejoindre leurs frères dont certains viennent de prendre les vacances ou sont tout simplement dans l’attente des résultats.
Au total, plus de 23 000 bacheliers (Approximation) sur plus de 50 000 suivront une filière ou formation universitaire dans l’une des six universités publiques du pays. Sur le visage de ces primo-entrants, qui découvrent un nouvel univers, nous pouvons lire une nette confusion. Entre l’orientation campusen et leurs premiers cours, les nouveaux étudiants ont parfois un lot de démarches à effectuer: Paiement des droits d’inscriptions, inscriptions administratives, inscriptions pédagogiques, visites médicales, etc. Malgré qu’elles sont parfois facilitées par certains établissements, ces démarches les conduisent souvent vers la confusion. « Je suis orientée mais je ne comprend plus quoi faire … Vais-je m’inscrire où? comment et quand? (…). » Telles ont été les questions de A. M. Ndiaye, nouvellement orientée à la Faculté de droit de L’université Cheikh Anta Diop de Dakar.
A cela s’ajoutent les difficultés de ceux et celles venus des régions éloignées de la capitale (Matam, Fatick, Kolda, …). « C’est bien d’orienter les bacheliers, mais je trouve incohérent et inadmissible qu’ils nous laissent tous seuls. Nous ne connaissons personne à Dakar, encore moins à l’UCAD. et là, on me dit que les cours commencent en fin novembre. Vraiment c’est difficile et l’Etat doit vraiment prendre en compte la situation de ceux qui viennent de ces régions ». réclame S. Baldé. Depuis Kolda, notre interlocuteur nous supplie de remonter leurs inquiétudes aux autorités.
En attendant une réaction de ces dernières, nous souhaitons à toutes et à tous, une excellence rentrée !