Après plusieurs menaces, les établissements privés sont passés à la vitesse supérieure en excluant les 40 000 étudiants orientés par l’Etat. Malgré la promesse du ministère de tutelle de mettre fin à leur calvaire, les choses n’ont pas bougé. Ces apprenants s’inquiètent pour leur avenir.
Face à la presse, Mohamed Diallo et ses camarades comptent intensifier la lutte pour que leurs revendications soient satisfaites. « Nous avons joué la carte de la paix. Et jusque-là, l’Etat n’a pas réagi. Donc nous allons faire ce qu’il faut. Nous n’excluons rien du tout. Nous ne voulons pas de solution provisoire, il faut des mesures définitives », disent-ils. Cependant, ils menacent d’exécuter leur plan B après le Magal si rien n’est fait.