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L’éducation et la formation dans le discours à la nation du Chef de l’Etat

L’éducation et la formation continuent de rester au cœur de nos priorités. Chaque enfant de ce pays, quelles que soient ses origines sociales, doit avoir la chance d’aller à l’école, d’être utile à lui-même, à sa communauté et à la nation.
C’est pourquoi nos investissements dans l’éducation ont évolué de 310 milliards en 2011 à 477 milliards pour le budget 2019.
Nous avons élargi et mis à niveau la carte scolaire par la construction et la réhabilitation de plus de 10 000 salles de classe, 340 écoles élémentaires, 203 Collèges, 36 lycées, 185 daaras et 20 blocs scientifiques et technologiques, entre autres infrastructures.
Le projet Zéro abri provisoire se poursuit, afin que tous nos enfants étudient dans des conditions dignes.
Ces dernières années, plus de 800 000 enfants ont pu rejoindre les chemins du savoir. Et grâce à nos progrès dans la scolarisation et le maintien des filles à l’école, nous avons atteint la parité filles-garçons du préscolaire au baccalauréat.
Je me réjouis de cette avancée majeure de notre système éducatif, parce que je suis très attaché à l’égalité des chances filles-garçons.
Je rends hommage, à cette occasion, à tous les enseignants de notre pays. Puisque l’enseignant est le premier intrant pédagogique, j’ai institué le Grand Prix du Chef de l’Etat pour l’Enseignant afin que la nation honore chaque année nos meilleurs enseignants.
Nos efforts ont également porté sur l’enseignement supérieur, avec des avancées sociales significatives dont :
la résolution du dossier de la retraite des enseignants et la livraison de résidences à Dakar, Bambey et Ziguinchor ;
le doublement de la capacité d’hébergement des étudiants à l’Université Cheikh Anta Diop ;
la revalorisation du taux mensuel des bourses d’étudiants et la baisse du prix de la restauration dans les universités publiques ;
et enfin le démarrage d’un nouveau projet de constructions d’hébergements, de restaurants, de centres médicaux et de terrains de sport pour Thiès, Bambey, Ziguinchor, Kaolack, Fatick et Kaffrine.
Enfin, la carte de l’Enseignement supérieur, longtemps limitée à cinq régions, couvre désormais douze de nos quatorze régions.
Mais au-delà des importants investissements dans le système éducatif, il nous faut davantage promouvoir l’apprentissage aux métiers par une formation professionnelle et technique qui prépare mieux à l’emploi et à l’auto emploi.
C’est l’objet du Projet Formation-Ecole-Entreprise -PF2E- dont j’ai lancé la phase pilote en mars dernier, pour un financement de 5 milliards destiné à 25 000 jeunes.
Dans le même esprit, la Délégation à l’Entreprenariat Rapide des femmes et des jeunes soutient des porteurs de projets ne pouvant pas accéder au crédit bancaire.
Par souci d’équité territoriale, elle déploie ses activités dans toutes les régions et a déjà financé plus de 53 000 bénéficiaires.
Nous développerons ainsi l’auto-emploi, terreau fertile de l’économie sociale et solidaire, dont les résultats viendront renforcer, pour nos femmes et notre jeunesse, nos importants acquis en matière d’inclusion sociale par l’économique.
En effet, depuis 2012, l’administration publique et notre vaillant secteur privé ont su créer, en net, c’est-à-dire créations moins destructions d’emplois, plus de 491 000 emplois, hors secteur agricole et hors secteur informel.

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