Ils ont eu le premier diplôme universitaire mais ils sont dans une psychose. Celle de l’après bac. Un moment agréable mais complexe. C’est un tournant décisif pour tout nouveau bachelier. Un instant de choix .Un choix qui prend en compte et oriente la carrière de l’homme. Devenu plus difficile avec l’avènement de l’inscription en ligne qui n’est ni accessible ni compris par tout le monde. La plupart des bacheliers peinent à décider de leur sort. Ils ne savent souvent pas où aller ? Que faire ? Leurs esprits tanguent entre plusieurs possibilités, plusieurs facultés des différentes universités. Une situation difficile et périlleuse. La transition est compliquée .Quitter le lycée pour l’espace universitaire est très dure. Les systèmes sont très différents .Les méthodes aussi. C’est une rupture totale entre le moyen secondaire et l’enseignement supérieur. Donc une nouvelle vie commence. Elle est moins surveillée mais plus réfléchie par les recherches et autres activités pour compléter les cours magistraux. Donc les difficultés sont inévitables. Et il n’y a pas de temps pour l’adaptation .Les choses et les mois vont vite. Point de répit .Des moments d’errements et de tergiversations car la plupart ne savent pas réellement ce qu’ils veulent suivre. Ils optent souvent par hasard ou suivent les choix de leurs proches même si les aptitudes ne sont pas les mêmes. Dans cet autre univers, les choix ratés ne sont pas permis. Ils se répercutent vaille que vaille sur les résultats et poussent vers la sortie. Bon nombre d’étudiants sont dans des facultés que le cœur n’a pas mais le résultat obtenu dans la discipline concernée. Un paradoxe. Hier un nouveau bachelier m’a dit « Je voulais faire droit mais finalement j’irai au département d’Espagnol car j’ai eu 12 lors de l’examen » .Comme pour dire : la note détermine la faculté
L’après Bac, un choix difficile
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