L’Autorité nationale d’assurance qualité (ANAQ) est un levier pour asseoir un enseignement supérieur de qualité autour d’un consensus de la communauté universitaire a souligné, jeudi, Mary Teuw Niane, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
« Il faut ce consensus essentiel des enseignants parce que, le socle du développement de l’université est les enseignants et les chercheurs » a dit Mary Teuw Niane qui était l’invité de la rédaction de l’APS.
« Il (consensus) a permis à la faculté de Lettres, de revenir à un calendrier universitaire normalisé », a-t-il relevé, estimant que les autres peuvent aussi y arriver.
L’autre aspect est le processus de qualité mis en place. D’après lui, l’ANAQ est un organisme indépendant d’accompagnement qui aide les universités à travailler avec les mêmes référentiels de qualité que les grandes universités du monde.
« L’ANAQ évalue, habilite, accrédite. C’est un maillon indépendant entre les universités et la société, les entreprises », a-t-il indiqué avant de préciser que « pour que le diplôme d’une université soit homologué, il faut qu’elle respecte les normes comme le calendrier universitaire ».
C’est en ce sens que l’ANAQ constitue un exemple dans l’espace ouest africain et beaucoup de pays veulent s’inspirer de cette réussite et mettre en place une telle structure.
En outre, pour la mise en place d’un système national de reconnaissance, Mary Teuw Niane a invité tout le monde à répondre aux mêmes normes « pour la reconnaissance du diplôme par l’Agence nationale d’assurance qualité ».
Toutefois, a-t-il précisé, « les résultats de ce processus s’obtiennent dans la durée ».
Le professeur membre de l’Académie nationale des Sciences et Techniques du Sénégal a aussi salué l’état d’esprit actuel des étudiants qui « réfléchissent plus sur la pédagogie, les conditions d’études que sur autre chose ».
’’La pacification de l’espace universitaire est une affaire de toute la société », a conclu le ministre Mary Teuw Niane.
Source: SBS/PON