A la Une

Etudes Universitaires : Des débuts difficiles

Le Bac. Certes il ouvre les portes de l’université mais également des difficultés liées aux choix, aux démarches et aux procédures .La transition est ardue pour les novices de l’enseignement supérieur. Des mois de souffrance en attendant l’adaptation .Une attente lourde de conséquences morales et pédagogiques. Un cap est franchi, un nouveau cycle commence. L’éléve devient étudiant. Il est donc nécessaire de bien cogiter avant de prendre une quelconque décision. Ce choix ne semble pas être aussi limpide chez certains nouveaux bacheliers. Surtout avec l’avènement de campusen où l’inscription se fait ligne avec la présentation des universités avec les différentes filières selon la série. Malgré tout, l’orientation n’est pas facile, les difficultés persistent. La plupart n’ont pas de repères. Fatou Séne raconte sa déconvenue.  » J’ai décroché un bac en arabe, J’ai essayé de m’inscrire sur campusen mais à chaque tentative,  on m’impose l’université Gaston Berger de Saint Louis avec des options que j’ignore complétement. Hors je veux aller au département d’Arabe de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. Tous les bacheliers qui ont eu le bac arabe font face à ce problème. On espére que d’ici le 30 aout, il y’aura des changements pour qu’on puisse choisir en fonction de nos aptitudes. » Confie-Fatou.

Elle n’est pas la seule à souffrir de ces manquements, sa camarade  Rokhya Ngom a aussi vécu ces moments difficiles.  « J’ai eu mon bac en Série L2 .Je ne savais pas quoi choisir. Aprés avoir réfléchi j’ai opté pour l’Arabe. J’avais fait de cette matière ma langue vivante 1 à l’examen. J’en ai eu 19. Mais quand j’ai ouvert mon compte campusen,  l’Arabe était complétement absente de la liste des filières disponibles à l’UCAD. J’ai donc choisi Droit à mes risques et périls car je ne pouvais pas faire autrement et mes notes ne me permettaient pas de choisir Géographie et français. Elles n’étaient pas bonnes » 

Fatou et Rokhaya ont eu à peu près les mêmes soucis, l’absence de la discipline choisie ou des difficultés à s’inscrire en ligne via Campusen. Fortune diverse pour  Sabel Mendy  bachelière en série S2.Elle n’en a pas souffert .Tout était clair dans sa tête.   » J’ai toujours su ce que je voulais faire après l’obtention de mon bac. Donc je n’ai pas eu d’achoppements pour faire mes choix. Etant donné que même si j’ai eu un bac s2 j’ai toujours rêvé faire la science politique à l’UGB. C’est ce que j’ai choisi en premiere et sociologie en deuxième position et pour finir gestion économique » souligne-t-elle. Khady Diop aussi n’a pas trop divagué pour faire son choix. Elle a suivi sa passion ses rêves d’enfance. La décision était prise depuis longtemps.  «  De mon côté je n’ai pas perdu trop de temps pour finaliser mon inscription. Heureusement tout était clair dans ma tête .Je savais où mettre les pieds. J’ai opté pour la communication à l’Université Gaston Berger (UGB) », déclare-t-elle .Néanmoins, elle est un peu déçue par le peu d’opportunités qui s’offre aux diplômés de la série L’1.  « Je suis un peu déçue de voir que dans certaines universités du Sénégal, peu de matières sont attribués à la série L1 », déplore Khady.

Article a lire:  Enseignement privé: 15 écoles de Yavuz Selim menacées de fermeture par la Turquie

Finalement, les études après le baccalauréat deviennent un piège pour de nouveaux bacheliers non-avertis et désœuvrés. .Un moment d’envol ,  un tournant décisif pour tout nouveau bachelier. Un instant de choix .Un choix qui prend en compte et oriente la carrière de l’homme, fait ou défait. Ils ne savent souvent pas où aller ? Que faire ? Leurs esprits tanguent entre plusieurs possibilités, plusieurs facultés des différentes universités.

Demba Dieng  et Fatou Sene

 

ARTICLES SIMILAIRES

commenter

19 − 16 =

111 111