Le système scolaire sénégalais, soumis à une pression démographique importante a fait des progrès dans les trois dernières décennies. Le nombre de diplômés de fin d’études secondaires croît régulièrement (autour de 20 000 par an) et la capacité d’accueil des universités sénégalaises n’est pas en mesure d’absorber la demande. Aussi de nombreux jeunes souhaitent tenter leur chance et partir faire leurs études à l’étranger. Conscient de cette demande, et du problème de capacité d’accueil du système universitaire national, l’état sénégalais attribue des bourses aux étudiants dans des pays étrangers (3900 en 2015) dont le montant varie en fonction de la destination.
Le désamour pour la destination française
La France, ancienne puissance coloniale, recueille toujours indiscutablement le plus grand nombre d’étudiants sénégalais (une dizaine de milliers répertoriés par campus France chaque année). Une histoire et une langue communes expliquent aisément cet attrait. D’ailleurs, signe de cette importance, le SGEE (Service de Gestion des Etudiants à l’Etranger) est basé à Paris. Cependant, depuis quelques années, la demande pour d’autres destinations se fait jour.
L’Amérique du Nord est une destination dont la demande croît avec notamment le Canada et sa province du Québec qui a pour avantage d’être francophone. Le Canada a par ailleurs une politique qui favorise le recrutement d’étudiants internationaux, dont il comptait doubler le nombre entre 2012 et 2022. Les étudiants africains sont représentés. Le Québec accueillait 3000 étudiants africains en 2012 et l’ambassadeur canadien au Sénégal de l’époque faisait mention de plus de 5300 étudiants sénégalais venus étudier sur les dix dernières années.
Une attirance plus marquée vers des destinations anglophones
Mais les étudiants sénégalais s’ouvrent de plus en plus aux destinations non francophones comme le relate l’article du Monde à lire ici. Les Etats-Unis et la Chine sont des pays de plus en plus envisagés par les jeunes sénégalais. Ces deux destinations accueilleraient environ 600 étudiants originaires du Sénégal chaque année. D’autres pays anglophones comme la Malaisie ont des politiques de recrutement très attractives pour les étudiants africains et ciblent de plus en plus les africains francophones. Des bourses sont offertes et des programmes structurés d’accueil des étudiants permettent de combler le manque de familiarité avec l’environnement.
Comment mettre les meilleures chances de son côté?
Ces propositions très intéressantes pour les jeunes en quête d’ouverture et de découvertes impliquent, pour pouvoir sortir de l’espace francophone, d’atteindre une maîtrise de l’anglais qui permette à l’étudiant de suivre des cours de façon satisfaisante mais aussi de connaître les possibilités d’orientation dans les grandes universités internationales, les subtilités des procédures d’admission et d’attribution des bourses. Une préparation dès avant le baccalauréat est souhaitable.
C’est ce que va proposer, à partir de la rentrée prochaine, l’école Enko Dakar International School, école internationale proposant une formation bilingue français-anglais, ouvrant les portes des meilleurs universités internationales, et offrant les clés d’une vie universitaire réussie. N’hésitez pas à vous informer sur notre site ou à nous contacter. Vous pouvez nous joindre au 77 875 24 05 ou au 76 482 34 34 ou par mail à [email protected]