Née le 09/09/99 à Dakar, Salamata Bâ qui a fréquenté l’école primaire Dahra Mbayène et le lycée ex CEM 1 Dahra, a obtenu la mention très bien au baccalauréat 2017 dans la série S2 (sciences expérimentales), avec une note de 20 sur 20 en mathématiques. Un exemple pour une toute une jeunesse en mal de repères.
«Refusez d’être candidates à des élections de Miss Jongooma. Soyez plutôt candidates à des miss sciences, miss mathématiques, miss littérature ou miss sport», avait recommandé aux filles de Sédhiou, Angélique Manga, la Dg de l’Agence nationale pour la relance des activités socio-économiques en Casamance.
Une femme de combat comme Amy Sarr Fall qui aime faire le plaidoyer des jeunes filles dans les écoles et les centres de formation, devrait aussi être fière de Salamata Bâ. qui, sans être dans le confort didactique de Dakar et sans bénéficier aussi de l’encadrement exceptionnel qu’ont les filles de Mariama Bâ à Gorée, est arrivée à être l’héroïne de toute une ville… au fin fond des régions, loin de la capitale
« Je m’appelle Salamata Bâ. Je suis née le 09/09/99 à Dakar. Mon père se nomme Sidy Mamadou Bâ et ma mère Bineta Bâ. Mon papa est un docteur vétérinaire et ma maman, une commerçante. J’ai deux frères et une soeur. J’ai fréquenté l’école primaire Dahra Mbayène et le lycée ex CEM 1 Dahra. Je fais la série S2 (sciences expérimentales). J’ai eu mon bac avec une mention très bien. », lance cette belle fille peulhe à Leral.net, fière et humble.
« Je souhaiterais faire la médecine à l’Université. Pareil, si j’obtiens une bourse étrangère. Je préférerais également continuer mes études supérieures au Canada. », a ajouté Salamata Bâ.
Avec sa mention très bien, Salamata Bâ va certainement bénéficier d’une bourse. Mais, avec une fille d’un tel parcours, il serait plus judicieux de la prendre à charge dès maintenant, pour des études supérieures de qualité pour que d’ici quelques années, qu’elle puisse avoir son diplôme de docteur et servir le Sénégal
La mention très bien est venue couronner un parcours très honorable de cette belle peulhe, qui a choisi d’être Miss Sciences, au lieu d’être un pot de fleurs sans cervelle, ou une danseuse de Sabar. Son père Sidy Mamadou Bâ et sa mère Bineta Bâ doivent être fiers de leur fille Salamata. Machallah.
Massène DIOP Leral.net