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Conseil des ministres du Cames : Réflexion sur les défis qui interpellent l’Enseignement supérieur

Le Conseil des ministres du Cames a entamé jeudi à Abidjan, les travaux de ses 37ème et 38ème sessions ordinaires. La cérémonie d’ouverture a été présidée par Mme Kandia Camara, Ministre d’État, Ministre des Affaires étrangères de Côte d’Ivoire. 

ABIDJAN- Les travaux des 37ème et 38ème sessions ordinaires du Conseil des ministres du Conseil africain et malgache pour l’Enseignement supérieur (Cames) ont démarré, hier à Abidjan. La rencontre a été rehaussée par la présence de Mme Kandia Camara, Ministre d’État, Ministre des Affaires étrangères de Côte d’Ivoire, venue représenter le Premier ministre, Patrick Achi.

Au cours de cette rencontre de deux jours, les défis et perspectives identifiés par le Comité des experts du Cames seront soumis à l’évaluation des ministres sous forme de résolutions ou décisions. Selon le Secrétaire général du Cames, Pr Bertrand Mbatchi, le Conseil des ministres est l’occasion de faire le bilan avant d’entrevoir les défis mais aussi les perspectives d’avenir.

«Au terme du bilan qui a été fait lors des travaux du Comité des experts, ayant précédé ceux des ministres qu’on ouvre durant la présente cérémonie, des défis et perspectives ont pu être identifiés. Ils vont être soumis à l’évaluation  par le  Conseil des ministres sous forme de résolutions ou décisions, pour encadrer le fonctionnement de notre Institution en lui garantissant, au mieux, plus de performance, de compétitivité et de rayonnement», a déclaré Pr Mbatchi. Il a rappelé que son «souhait ardent est que le Cames puisse oser et agir, même si toute nouveauté comporte un risque».

Lors de son intervention, le Secrétaire général du Cames a relevé qu’avec la crise de la Covid-19, chacun des acteurs du Cames a su «faire preuve de flexibilité, d’agilité et d’imagination pour préserver la qualité du service et sa continuité».  Selon Bertrand Mbatchi, «le Cames a su gagner en résilience et peut désormais offrir à son espace et ailleurs des outils dont l’utilisation devra renforcer la qualité du service et l’offre elle-même». 

M. Mbatchi d’ajouter que l’institution a entrepris un plaidoyer depuis 2012, en faveur de l’utilisation intelligente du numérique dans toutes les activités. Désormais, affirme-t-il, le Cames se montre «capable d’organiser, en prenant en compte les écosystèmes actuels de nos pays, ses différents programmes en ligne ou en bimodal, tout en préservant la qualité».

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Plaidoyer pour plus de coopération entre pays membres

Le contexte de la Covid-19, selon Bertrand Mbatchi, aura également permis d’apercevoir la justesse de l’option prise dans le cadre du Plan stratégique de développement 2015-2019, d’organiser la recherche au sein de l’espace Cames, sous forme de programmes thématiques de recherche multi-pays et multicentriques. Cette nouvelle structuration, selon le Secrétaire général du Cames, a pour valeurs ajoutées de favoriser la mutualisation de ressources et du capital humain, d’apporter des solutions durables et de disposer d’équipes prêtes à répondre à des appels à projets compétitifs sur l’international.

Ouvrant les travaux, la cheffe de la diplomatie ivoirienne a salué le choix porté sur son pays pour abriter ces deux sessions jumelées. Selon Kandia Camara, les experts ont balisé le chemin et ont travaillé d’arrache-pied pour éclairer les décisions qui seront prises par les ministres. Évoquant les missions du Cames qui consistent, entre autres, à concevoir une meilleure harmonisation du système d’Enseignement supérieur, elle affirme que pour y arriver, il faut favoriser davantage la coopération entre les pays membres.

La crise de la Covid-19 a accéléré le processus de digitalisation de nos économies et de nos institutions universitaires, rappelle Dr Éléonore Yayi Ladékan, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique du Bénin, Présidente en exercice du Conseil des ministres du Cames. Elle a remercié le Cames pour tous les efforts consentis pour bâtir une économie du savoir dans les pays membres. À son avis, le Cames devrait pouvoir soutenir les réformes, notamment le système Lmd, la production de contenu numérique, l’employabilité des diplômés et l’entreprenariat. Le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation du Sénégal, Cheikh Oumar Anne, prend part aux travaux.

DON DE 500 MILLIONS DE FCFA AU CAMES

Le geste du Président Macky Sall magnifié

Le Secrétaire général du Cames, Bertrand Mbatchi, a magnifié hier, la contribution financière que le Président Macky Sall a octroyée à l’institution. Celle-ci a reçu à nouveau une deuxième subvention d’un montant de 500 millions de FCfa de la part du Chef de l’État sénégalais.

«Pour mémoire et pour marquer simultanément notre haute admiration à notre bienfaiteur, il convient de signaler que le donateur a remis personnellement le prix au lauréat, tout en ajoutant un montant de 500 millions de FCfa à sa dotation initiale, dans le but d’en arriver à l’organisation annuelle du Prix Macky Sall», a rappelé le Pr Bertrand Mbatchi. Durant la cérémonie solennelle de remise de prix (décembre 2020 à Dakar), le Président Sall avait annoncé aussi que le Sénégal acceptait d’abriter le premier sommet triennal des Chefs d’État des pays membres du Cames, dont la création a été décidée en 2018, lors de la célébration du cinquantenaire de l’Institution, a-t-il indiqué.

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