En immersion

Dans l’enfer des prépas

Dans son livre « Le silence du totem », Fatoumata Sissi Ngom parle de ces montagnes de difficultés dans les classes préparatoires des lycées français.  Avec Ousmane Bocar Diallo, ancien leader dans le mouvement estudiantin, ils racontent le calvaire des étudiants.

Sitoé, personnage principal du livre « Le silence du totem« , fut une élève brillante. Elle décrocha son Baccalauréat avec la mention « Très bien » et fut la première élève du Sénégal à rafler au Concours général avait les premiers prix dans toutes les disciplines littéraires, écrivait l’auteure Fatoumata Sissi Ngom.  Ce qui lui permet d’être récompensée par le président de la République d’une bourse d’excellence pour poursuivre ses études en France, et d’être acceptée en hypokhâgnes au lycée Henri-IV.

Sitoé n’est certes pas Allyn ; encore moins Diary Sow, mais elle ressemble, à bien des égards, à cette dernière, du point de vue de ses dispositions intellectuelles au-dessus de la moyenne.  Hélas, durant ces deux années de classes préparatoires, le personnage de Sissi Ngom avait toutes les peines du monde pour s’en sortir.  Tellement le rythme était difficile, intense.  «Elle avait l’impression d’entrer dans un monde parallèle, déconnectée de la vie réelle.  La charge de travail était colossale, le rythme intensif, l’atmosphère du lycée lourde et pesante… La pression de réussir était si forte que certains élèves, croulant sous les devoirs à rendre, les ouvres à lire dans les délais record, les recherches à effectuer, avaient recours à des substances illégales qui leur permettaient de tenir « . Sitoé n’a pas fait exception et a failli sombrer dans la drogue, pour ne pas connaitre l’échec. Difficilement, elle réussit à ses concours et accède à l’Ecole normale supérieure.

Ainsi, la disparition mystérieuse de Dairy SOW remet au goût du jour les enseignements de ce roman publiés en fin 2018. Même s’il reste une fiction, le roman n’est pas du tout très loin de la réalité des lycées d’excellence de France. Comme Henri-IV, Louis le Grand où est inscrite Diary Sow est l’autre lycée de Paris où les classes préparatoires sont réputées Joint par téléphone, Fatoumata Sissi Ngom, qui a elle- même fait une prépa, explique : «Comme je le raconte dans mon ouvrage, les prépas sont généraux extrêmement difficiles.  II faut vraiment être prêt et robuste pour y réussir.  C’est deux années très intenses, infernales.  Et ces deux lycées sont les plus élitistes, les plus durs de Paris.  Sur une vraiment envie d’arrêter, de disparaitre à jamais, par moments. »

Article a lire:  2e Institut à la UNE : École Centrale des Logiciels Libres et des Télécommunications

Dans son livre « Le silence du totem », Fatoumata Sissi Ngom parle de ces montagnes de difficultés dans les classes préparatoires des lycées français.  Avec Ousmane Bocar Diallo, ancien leader dans le mouvement estudiantin, ils racontent le calvaire des étudiants.

Sitoé, personnage principal du livre « Le silence du totem« , fut une élève brillante. Elle décrocha son Baccalauréat avec la mention « Très bien » et fut la première élève du Sénégal à rafler au Concours général avait les premiers prix dans toutes les disciplines littéraires, écrivait l’auteure Fatoumata Sissi Ngom.  Ce qui lui permet d’être récompensée par le président de la République d’une bourse d’excellence pour poursuivre ses études en France, et d’être acceptée en hypokhâgnes au lycée Henri-IV.

Sitoé n’est certes pas Allyn ; encore moins Diary Sow, mais elle ressemble, à bien des égards, à cette dernière, du point de vue de ses dispositions intellectuelles au-dessus de la moyenne.  Hélas, durant ces deux années de classes préparatoires, le personnage de Sissi Ngom avait toutes les peines du monde pour s’en sortir.  Tellement le rythme était difficile, intense.  «Elle avait l’impression d’entrer dans un monde parallèle, déconnectée de la vie réelle.  La charge de travail était colossale, le rythme intensif, l’atmosphère du lycée lourde et pesante… La pression de réussir était si forte que certains élèves, croulant sous les devoirs à rendre, les ouvres à lire dans les délais record, les recherches à effectuer, avaient recours à des substances illégales qui leur permettaient de tenir « . Sitoé n’a pas fait exception et a failli sombrer dans la drogue, pour ne pas connaitre l’échec. Difficilement, elle réussit à ses concours et accède à l’Ecole normale supérieure.

Ainsi, la disparition mystérieuse de Dairy SOW remet au goût du jour les enseignements de ce roman publiés en fin 2018. Même s’il reste une fiction, le roman n’est pas du tout très loin de la réalité des lycées d’excellence de France. Comme Henri-IV, Louis le Grand où est inscrite Diary Sow est l’autre lycée de Paris où les classes préparatoires sont réputées Joint par téléphone, Fatoumata Sissi Ngom, qui a elle- même fait une prépa, explique : «Comme je le raconte dans mon ouvrage, les prépas sont généraux extrêmement difficiles.  II faut vraiment être prêt et robuste pour y réussir.  C’est deux années très intenses, infernales.  Et ces deux lycées sont les plus élitistes, les plus durs de Paris.  Sur une vraiment envie d’arrêter, de disparaitre à jamais, par moments. »

Article a lire:  Portrait de Astou Diouf, une étudiante sénégalaise résidente en France

ARTICLES SIMILAIRES

commenter

quatorze − quatre =

111 111