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Etudiants orientés dans le privé, une rentrée déjà menacée

Les universités publiques ne peuvent plus accueillir tous les bacheliers du Sénégal. Devant cette incapacité, l’Etat a choisi de faire recours aux établissements privés d’enseignement supérieur. Ainsi il s’engageait à payer les frais de scolarité durant les trois années d’études. Cette année, le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche a apporté une innovation sur l’inscription en ligne. Les nouveaux bacheliers étaient obligés de choisir des universitaires publiques et des écoles de formation privées.

Malgré ce nouveau procédé visant à accélérer les orientations, des menaces pèsent sur l’année universitaire 2018-2019. L’année écoulée était mouvementée dans ces établissements privés. Des directeurs qui couraient sur des arriérés de paiement avaient fini par renvoyer les « étudiants de l’Etat ». Ces derniers ont pris les devants la semaine dernière. Par le truchement d’un communiqué, le bureau exécutif de la FEPES a tenu  à rappeler à l’Etat ses devoirs vis-à-vis des apprenants

Ce regroupement de directeurs d’établissements privés lui demandent de « libérer immédiatement les 3 milliards de francs Cfa déjà votés dans la loi de finance rectificative 2018 et destinés à apurer une partie de la dette; de réunir l’ensemble des associations de FEPES autour d’une table pour établir un échéancier précis de paiement du reliquat de s’engager pour l’avenir à respecter le versement effectif des 50% de la facture au démarrage de chaque année académique pour éviter toute accumulation ultérieure ».

Il va donc falloir débourser pour que les étudiants de « l’Etat » puissent regagner les amphithéâtres des universités privées. Ce qui permettra donc d’éviter le syndrome de l’année passée. Mais pour le moment, la tension est palpable.

 

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