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UGB, l’université du désespoir ? une deuxième tentative de suicide secoue l’université

L’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis traverse une période sombre. Après le décès tragique de Matar Diagne, un étudiant inscrit en master à l’UFR des Sciences juridiques et politiques, une nouvelle tentative de suicide a failli endeuiller la communauté universitaire. Selon L’Observateur, une étudiante a été retrouvée inanimée dans sa chambre mardi matin après avoir ingéré une forte quantité de comprimés. Sauvée in extremis par le service médical de l’UGB, elle est désormais hors de danger, mais l’émoi reste palpable au sein du campus.

Un deuxième drame évité de justesse

Alors que la douleur liée à la disparition de Matar Diagne est encore vive, l’UGB a frôlé un nouveau drame. D’après L’Observateur, c’est dans la matinée du mardi que l’étudiante, dont l’identité n’a pas été révélée par respect de la sensibilité du sujet, a été découverte allongée, inconsciente, dans sa chambre. Alertés, les services médicaux de l’université sont rapidement intervenus avant de la transférer à l’hôpital de Saint-Louis.

Des examens approfondis ont confirmé l’hypothèse du suicide. « Elle avait absorbé plusieurs comprimés, assurément dans le but de matérialiser son dessein macabre », rapportent des sources citées par L’Observateur. Fort heureusement, grâce à une prise en charge rapide, la victime a survécu et est désormais hors de danger.

Un mal-être profond au sein de la communauté estudiantine ?

Ce double drame en l’espace de quelques heures soulève une question troublante : l’UGB est-elle en proie à une vague de détresse psychologique silencieuse ? Selon L’Observateur, la lettre posthume laissée par Matar Diagne avait déjà suscité une profonde indignation, révélant un malaise latent au sein du campus. Cette seconde tentative de suicide ne fait qu’accentuer les interrogations sur l’état psychologique des étudiants et les pressions qu’ils subissent.

Les raisons qui ont poussé cette étudiante à cet acte désespéré restent à élucider. Est-ce lié aux conditions de vie estudiantines ? À un sentiment d’isolement ou à une pression académique insoutenable ? Autant de questions qui exigent des réponses urgentes.

L’UGB face à une urgence psychologique

Ces événements tragiques rappellent l’importance du suivi psychologique dans les universités sénégalaises. À l’UGB, des cellules d’écoute existent, mais sont-elles réellement accessibles et adaptées aux besoins des étudiants ? Face à cette situation préoccupante, des voix s’élèvent pour réclamer un renforcement des dispositifs de soutien psychologique.

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En attendant, la communauté universitaire reste sous le choc. Deux drames en si peu de temps sont le reflet d’un mal-être profond qui ne peut être ignoré. Une prise de conscience collective s’impose pour éviter que d’autres jeunes vies ne basculent dans l’irréparable.

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