Mija ! La Fao et le 3Fpt ont signé, lundi 10 mai, un accord de partenariat relatif au Programme d’accélération du modèle d’insertion des jeunes agripreneurs. Il vise la formation de 15 840 jeunes dans les filières avicole, horticole, piscicole et en élevage ainsi que la création de 5000 entreprises pour un coût total estimé à 1,8 milliard de FCfa.
Pour la mise à l’échelle du Modèle d’insertion des jeunes agripreneurs (Mija) dans les chaînes de valeur agricoles, le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique (3Fpt) et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) ont paraphé, hier, un accord de partenariat. L’objectif est de former 15 840 jeunes dans les filières avicole, horticole, piscicole et en élevage, d’incuber plus de 5000 jeunes à travers les plateformes intégrées et créer 5000 entreprises avec l’appui des collectivités territoriales pour un coût total estimé à 1 888 200 000 FCfa.
Le Coordonnateur du Bureau sous-régional de la Fao pour l’Afrique de l’Ouest et Représentant de la Fao au Sénégal, Dr Gouantoueu Robert Guei, déclare que cet accord de partenariat est une réponse à la question de l’emploi et de l’employabilité des jeunes et des femmes à travers une formation qualifiante correspondant aux besoins du marché et de l’économie. « La plupart des jeunes sont dépourvus de qualification professionnelle dont près de 75 % dans l’informel, et seulement 6 % des demandeurs d’emplois sont qualifiés. Ce partenariat va redynamiser la création de richesses en milieu rural par la formation et l’insertion des jeunes, l’implication du secteur privé et la diffusion et l’utilisation massive de la digitalisation », dit-il.
La Directrice générale du 3Fpt, Dr Mame Aby Sèye, est d’avis que la mise en œuvre du Mija arrive à point nommé. « Ce programme va améliorer la gestion du phénomène migratoire aussi bien en amont, avec la création d’emplois décents et le développement des capacités entrepreneuriales des jeunes en milieu rural, qu’en aval, avec la réinsertion socioéconomique des migrants de retour à travers l’agriculture et les opportunités développées en lien avec les chaines de valeur agricoles », explique-t-elle.