En conférence de presse ce matin, l’Inter cadre exige le respect des engagements du protocole du 17 février 2014 et invite ses militants à s’engager davantage dans la lutte pour obtenir gain de cause.
L’année scolaire s’annonce mouvementée car les syndicats d’enseignants sont déjà en ordre de bataille. Après le Syndicat des inspecteurs et des inspectrices de l’Education (Siens) qui a observé son mot d’ordre de grève, l’Inter cadre dénonce les « négligences coupables du gouvernement ». Cet intersyndical qui regroupe le Syndicat national de l’enseignement élémentaire ( Sneel), l’Union syndicale pour une éducation de qualité ( Useq) , le Grand cadre et l’Intersyndicale pour la Défense de l’Ecole et des Enseignants (Idee) réclame la satisfaction des différents points qui ont perturbé le déroulement des enseignements de l’année précédente. L’organisation syndicale exige de la part du gouvernement le respect des engagements du 17 février 2014. Parmi leurs revendications, figure le paiement des rappels d’avancement, d’intégration et de validation. Sur ce point, elle n’est pas optimiste : « Au rythme où vont les choses l’engagement du président de la République de payer, pour la validation, 8 milliards 800 millions sur deux ans (2017-2018) risque encore hélas de ne pas être respecté ».
En sus de cela, Il dénonce également « une surimposition incompréhensible » sur les salaires de leurs camarades ayant perçu un rappel.
L’Inter cadre encourage le Siens dans son combat et appelle le monde syndical à s’unir pour la prise en charge de leurs préoccupations. « Nous souhaitons à tous les enseignantes et à tous les enseignants une bonne rentrée scolaire 2018 -2019 et les appelons à se tenir prêts pour reprendre la lutte dans l’unité ».