Les problèmes ressurgissent encore pour les « étudiants de l’Etat ». Ils sont menacés de rétention des bulletins de note et d’exclusion. Par la voix de Cheikh Diop, le Cadre unitaires des organisations des établissements privés d’enseignement supérieur du Sénégal (Cudopes) s’est plaint du non-respect des engagements de l’Etat vis-à-vis des écoles privées supérieures
Interrogé par la Radio futurs médias, le directeur d’établissement a évoqué une dette de 18 milliards. Précisant toutefois que la revendication actuelle est le versement de « 8 milliards de Francs CFA, comme promis par l’Etat » lors des pourparlers.
Le délai fixé aux autorités est demain 31 juillet 2019. Si rien n’est fait, ces étudiants orientés dans le privé par l’Etat vont revivre le calvaire de l’année universitaire 2017-2018. L’épée de Damoclès plane au-dessus de leurs têtes.
L’année dernière à pareil moment, les établissements privés, qui réclamaient une somme de 16 milliards, avaient renvoyé 40 000 étudiants. Grand désespoir chez de nouveaux bacheliers qui croyaient poursuivre des études supérieures en toute quiétude.
Ils avaient vite déchanté. Las d’attendre les résultats des médiations et le décaissement de l’Etat, ils avaient fini par descendre dans la rue le 7 novembre dernier. Des tours d’horloge de marche devant l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, chantant en chœur « nous voulons étudier ».
Aujourd’hui, ils vivent encore les mêmes problèmes. Les mesures prises par l’Etat pour parer à cette situation n’ont été que conjoncturelles.
La stratégie pour mettre fin aux problèmes d’orientation dans les universités publiques est déjà plombée par les dettes. Une solution devenue problématique au grand dam de ces milliers d’étudiants qui se croyaient mieux lotis que leurs camarades.