La région de Kaolack (centre), avec 162 structures de développement de la petite enfance, tente d’augmenter son taux brut de préscolarisation qui, estimé à 8,8 % en 2020, est en dessous de la moyenne nationale, a indiqué, jeudi, la directrice générale de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits (ANPECTP), Maïmouna Sissokho Khouma.
‘’A Kaolack, nous avons un taux brut de préscolarisation de 8,8 %, qui est très faible par rapport à la moyenne nationale, laquelle est de 17,3 %’’, a précisé Mme Khouma lors d’une tournée de prise de contact avec les autorités administratives de la région et les acteurs locaux de la petite enfance.
L’objectif de l’Etat est d’atteindre un taux de 64,6 % d’ici à 2030, selon la directrice générale de l’ANPECTP.
Malgré la faiblesse des performances des acteurs locaux de la petite enfance, a-t-elle souligné, ‘’nous constatons que cette région s’inscrit dans une dynamique d’accroissement du taux brut de préscolarisation’’.
‘’Ces résultats sont obtenus grâce à l’implication effective des collectivités locales, l’engagement accru des communautés et, surtout, l’engagement sans faille des éducateurs et éducatrices de la région’’, a expliqué Maïmouna Cissokho Khouma.
L’inspecteur d’académie de Kaolack, Siyaka Goudiaby, a promis d’aider à améliorer les résultats de la préscolarisation. Pour y arriver, a-t-il dit, ‘’nous allons varier les stratégies d’inclusion’’.
‘’Pour booster ce taux brut de préscolarisation, il est nécessaire d’accepter les enfants vulnérables dans les établissements préscolaires et de promouvoir l’éducation religieuse’’ à ce niveau du système éducatif, a souligné M. Goudiaby.
Mme Khouma a salué le travail fait dans la région de Kaolack par le Programme d’appui au développement économique et social du Sénégal (PADESS).
Le PADESS ‘’a construit et équipé huit centres d’éveil communautaires de qualité et a contribué ainsi à l’amélioration des conditions d’accueil et d’épanouissement des enfants’’, a-t-elle signalé.
La directrice générale de l’ANPECTP estime que sa visite à Kaolack a permis d’échanger avec les acteurs sur des questions permettant d’apporter des solutions et de relever les défis dans le sous-secteur de la petite enfance.
Elle a évoqué, avec les autorités administratives locales et les acteurs de la petite enfance, des voies et moyens pouvant aider à vulgariser davantage l’accès aux établissements préscolaires. Il s’agit, par exemple, de la construction de nouvelles cases des tout-petits