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Enseignement supérieur, les restaurants facteurs de blocage

En ce début d’année, la disponibilité des restaurants universitaires est le motif de protestation des étudiants. Cette anomalie a été à l’origine de mouvements d’humeur dans trois grandes universités du pays. L’Université Gaston Berger de Saint-louis a ouvert le bal au début du mois d’octobre. Les Sanarois ont tardé à rejoindre le campus social car toutes les conditions n’étaient pas réunies. Prioritairement, l’alimentation.

Initialement prévue le 4 octobre 2018, l’ouverture du campus social n’a eu lieu que 27 jours après : le 31 octobre. Un retard dû à des  arriérées de paiement d’une somme d’un milliard six cent quarante millions trois cent vingt-quatre mille quatre cent quarante-deux FCFA (1.640.324.442 FCFA) qui devait être  être versée aux repreneurs des restaurants universitaires 1 et 2 de l’UGB.

Les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar ont connu le même calvaire. Las d’attendre, ils ont finalement choisi la rue pour exiger le début des services dans les différents restaurants. L’ouverture officiellement s’est faite le 12 novembre dernier. Dans cette université aussi une dette de 6 milliards aux repreneurs avait bloqué  les restaurants universitaires.

Si l’Ucad et l’’Ugb ont tourné la page, ce n’est pas encore le cas pour l’Université de Thies. Une dette d’un milliard empêche l’ouverture des restaurants. Le mardi 20 novembre, les étudiants de l’université de la cité du rail fustigeant la situation, avaient paralysé les enseignements.

Avant-hier, ils ont remis ça. Abdou Aziz Diop et ses camarades ont abandonné les amphithéatres. Dans cet établissement d’enseignement supérieur, les choses ne se sont toujours pas décantées. Les 5000 étudiants des 4 Ufr sont chassés par la faim.

 

Article a lire:  France : Des universités refusent d’appliquer la hausse des frais d’inscription aux étudiants étrangers

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