Si le pouvoir est parvenu, depuis le 28 Mai dernier à organiser un dialogue national pour, dit-il, trouver des solutions aux problèmes des sénégalais ; ce n’est pas le cas pour les nombreux maux qui pèsent sur l’éducation nationale. Car depuis plus de 4 mois, les élèves des établissements publics ont été privés de cours.
Ainsi le Sénégal est menacé d’une année blanche suite à la longue grève observé depuis par des syndicats d’ enseignants qui réclament le paiement d’indemnités et de « meilleures conditions de travail ». Une situation qui hante le sommeil du département de Serigne Mbaye Thiam, Ministre de l’Education Nationale. En effet, après avoir ciselé les salaires des enseignants grévistes, l’autorité n’a pas hésité à leur réquisitionner. Un fait qui semble être ignorés par ses cibles, car les collègues de Mamadou Lamine Dianté, ont tous rejeté ont déchiré les DE. Ils sont alors décidé à aller jusqu’à la fin pour leur « guerre ».
Cette situation, si elle continue pour une seule semaine, on peut penser à une deuxième année blanche. Car nous sommes à 5 jours des anticipées de Philosophie prévues pour le 08 Juin. Et jusqu’à présent, les représentations syndicales n’ont pas encore levé leur mot d’ordre de boycott pour cette épreuve. Ayant déjà retenu les notes du 1er semestres, ils ont aussi décidé de ne pas assister aux compositions du second semestre. Ce qui devient une « pomme de terre chaude » pour le président Macky Sall et son gouvernement.
Quant aux élèves, ils n’ont que leurs yeux, soit pour regarder la situation soit pour en pleurer. Mais qu’ils sachent que tous les ingrédients sont là pour une année blanche. Cette dernière serait une énorme perte de ressources pour l’Etat, mais surtout un gâchis pour les élèves et leurs parents.
L’espoir est permis avec la volonté des uns et des autres de mener des concertations pour amener l’Etat à respecter ses engagements avec les syndicalistes afin que ces derniers reprennent la craie.
Pour rappel, le Sénégal a connu une année blanche en 1988, puis une année invalide en 1994. Les pertes engendrées par une éventuelle année scolaire et universitaire blanche au Sénégal ont été évaluées à près de 300 milliards de F CFA.