La directrice générale de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits (ANPECTP), Maïmouna Cissokho, a souligné mardi à Diourbel, la nécessité de développer des stratégies permettant de relever le taux brut de préscolarisation dans cette région du centre du pays.
‘’Dans la région de Diourbel, il nous faut développer des stratégies pertinentes et adaptées afin de relever les défis liés à la faiblesse des indicateurs notamment le relèvement du taux brut de préscolarisation situé à 5, 7% par rapport à la moyenne nationale qui est de 17,3% en 2020’’, a-t-elle dit.
La directrice de l’ANPECTP s’exprimait au cours d’une rencontre avec les différents acteurs du sous-secteur de la petite enfance dans le cadre d’une prise de contact destinée à s’enquérir des réalités à la base.
‘’Le développement intégré de la petite enfance (DIPE) est l’une des phases les plus cruciales du développement humain. Pour obtenir des résultats fort appréciables il faut toute une synergie suivant une approche multisectorielle’’, a-t-elle indiqué.
Pour ce faire, elle a insisté sur l’importance d’offrir aux enfants un paquet de services idoines en termes d’opportunités d’apprentissage précoce, de bonne santé, de nutrition adéquate, de la protection, de la sûreté et de la sécurité.
Ainsi, pour répondre aux besoins des populations de Diourbel, le gouvernement du Sénégal et la Banque mondiale (BM) ont lancé le projet investir dans les premières années pour le développement humain au Sénégal (PIPADHS) qui vise la construction de cases des tout-petits et de daaras préscolaire.
Les acteurs de Diourbel ont interpellé la directrice de l’Agence nationale de la Petite enfance et de la Case des Tout-petits (ANPECTP) sur des difficultés et contraintes liées au fonctionnement des structures faute de moyens financiers ainsi que des problèmes de déplacement pour les encadrements.
Ils ont également sollicité un renforcement de capacité des éducateurs pour l’amélioration de la pratique quotidienne de nos enseignements apprentissages.
‘’Nous voulons renforcer des véhicules pour améliorer la mobilité même s’il un récent circulaire émanant de la Présidence ne joue pas en notre faveur. Nous allons quand même continuer de faire le plaidoyer auprès des partenaires’’, a réagi la directrice de l’ANPECTP.