Le gouvernement réfléchit à la construction de centres de formation aux métiers de la mobilité à Thiès et à Tambacounda, pour anticiper sur les besoins en ressources humaines compétentes suscitées par les projets de transport en cours d’exécution, a-t-on appris du directeur de cabinet du ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Artisanat.
« Le projet de construction d’un centre de formation aux métiers de la mobilité est en discussion. Deux centres devront être construits, l’un ici à Thiès et le second à Tamba, en plus du centre de référence prévu à Dakar », a dit Gorgui Abdoulaye Ndiaye. Il remettait à l’inspecteur d’académie de Thiès un don de produits anti-Covid offert par le ministère de tutelle aux centres publics de formation professionnelle de la région. Ce projet de centre des métiers de la mobilité s’inscrit dans un contexte où le gouvernement fait de nombreuses réalisations en matière de mobilité, notamment à travers le Train express régional (TER), le Bus rapide transit (BRT), le projet de réhabilitation du rail, a expliqué l’officiel, en langue nationale wolof. « Quand tout cela sera bouclé, il y aura un besoin en ressources humaines. Donc, a souligné M. Mbaye, nous n’attendrons pas que ces réalisations soient achevées pour former nos jeunes,
nous allons commencer dès maintenant, afin de disposer de ressources humaines compétentes pouvant accompagner ces projets ». Il a aussi annoncé un projet de réhabilitation de tous les centres publics de formation professionnelle du Sénégal, une réponse à des préoccupations soulevées par le coordinateur de la table de concertation des centres publics de formation, Abdou Ngom. Selon M. Ndiaye, le gouvernement envisage aussi de construire de nouvelles structures de formation dans chacun des 45 départements du pays. Tivaouane fait partie du premier lot, a-t-il précisé. Le coordinateur de la table de concertation avait relevé que les centres publics de formation attendaient plus de soutien de la région de Thiès, dans le cadre de la coopération décentralisée. M. Ngom avait aussi sollicité l’appui du ministère pour « la mise à niveau » des structures de formation de la région en termes de renforcement des capacités de ses formateurs. Il a aussi souligné la nécessité de rehausser le niveau des infrastructures et équipements, pour une amélioration des performances des centres de formation, qui ne bénéficient jusqu’ici que du partenariat du 3FPT, le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique.