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Les derniers jours de Mamadou Lamine Dianté à la tête du syndicat des enseignants

Après deux mandats, 2010-2013 et 2013-2016, Mamadou Lamine Dianté quittera la tête du Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal. Ce sera à l’occasion du troisième congrès ordinaire dudit syndicat, les 24 et 25 septembre, à l’UCAD 2 et sous le thème : « Quelle nouvelle offre syndicale face aux tentatives de négation des libertés des travailleurs ? ». Le Coordinateur du Grand cadre des syndicats d’enseignants livrera son ultime combat. Celui de poser les jalons d’une unité syndicale face aux mesures coercitive des autorités.

Les négociations entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants de la défunte année académique l’ont beaucoup marqué, au point de le mettre à profit pour son dernier Congrès à la tête du Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal. Mamadou Lamine Dianté bouclera son deuxième et dernier mandat à la tête du Saemss dans quelques jours. En effet, le Saemss-Cusems tiendra son troisième Congrès ordinaire les 24 et 25 septembre, à l’UCAD 2. Cette édition sera placée sous le signe : Quelle nouvelle offre syndicale face aux tentatives de négation des libertés des travailleurs ?

Une cinquantaine d’enseignants du Saemss, des représentants des syndicats et autres structures de dialogue social participeront aux plénières de formation et à la journée syndicale. Voilà des moments du Congrès très attendus par Mamadou Lamine Dianté pour discuter sur les appels persistants des enseignants et l’inertie des autorités.

Il s’agit pour le Coordinateur du Grand cadre des syndicats d’enseignants de poser le débat sur les mesures coercitives utilisées par le gouvernement pour tordre le bras aux syndicats d’enseignants. Il veut que les réponses des syndicats soient à la hauteur des agissements des autorités contre les libertés syndicales. La voie de salut, indique-t-il, se trouve dans l’unité syndicale pour faire face à un gouvernement qui viole les dispositions internationales de droits au travail.  Pour l’enfant de Kolda, il urge pour les syndicats de s’adapter à une nouvelle situation qui risque de mettre à genou l’école publique sénégalaise. Car, a-t-il relevé, les discussions pour trouver une issue heureuse à une école à horizon sombre, doivent être saines.

 

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