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Aicha, la rose que nous pleurons encore.

Choisir le silence quand le mal nous empoigne c’est choisir de partager avec les coupables le fardeau de leur défaillance. J’ai écrit ce poème pour Aicha, cette sœur que nous pleurons encore, et que je n’ai jamais connue.
Je l’ai écrit pour tous ceux qui ont été et qui continuent d’être victimes de l’indiscipline et de l’irresponsabilité de « certains » de nos médecins et infirmiers. Je l’ai écrit pour pleurer la vie de nos proches morts, négligés dans les centres de santé.

Aicha, la rose que nous pleurons encore.

Que je me permette de pleurer avec vous
Aicha, la lumière éteinte d’un seul coup
Par la main sale d’Hippocrate perverti
Qui pèse sur nos vies et demeure impunie.

Je pleure Aicha, la rose extirpée de nos cœurs
Par un médecin irrespectueux et sans peur
Qui ose sacrifier au nom de ses caprices
Cette vie qu’aurait sauvée un hamamélis.

Je pleure pour toutes les âmes emportées
Par ces professionnelles immoralités
Et je pleure, pour toujours, ces vies abrégées
Par, des médecins, ces bavures répétées.

Médecins débiles, nos purs Sganarelle,
Se fixe entre vos mains votre instinct criminel
Quand nos cent mille morts par vous piétinées,
Gisent donc au fond de mornes tombes oubliées.

Alioune Badara Ndiaye

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