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CROUS/UGB : La Présidente Innocence Ntap Ndiaye s’enquiert de la situation des travailleurs

La Présidente du Haut conseil du dialogue social a été reçue dans les locaux du Crous le mardi 7 mai 2019.
Accompagnée d’une forte délégation, elle a voulu que les échanges tournent autour d’une seule question : comment les travailleurs du Crous vivent les perturbations enregistrées au sein de l’UGB au cours de ces dernières années ?
La rencontre a eu lieu dans la salle de conférence du Crous. Y étaient présents ces délégués du personnel : Khady Wade (Présidente des femmes SATCROUS), Ibrahima Sarr (STÉSU), Abdoulaye Dia (SYNTRAS), Papa Seyni Ciss (Secrétaire administratif SATCROUS), Jean Diery Mbaye (Ressources humaines) ; le Chef des services administratifs, le Dr Bassirou Dieye a représenté le Directeur du Crous, Pape Ibrahima Faye.
Après avoir souhaité la bienvenue à la forte délégation du Haut conseil du dialogue social, Dr Bassirou Dieye a rappelé d’abord que le Directeur du Crous, en respectueux homme de paix et de dialogue, a ouvert toutes ses portes à une communauté à laquelle il appartenait déjà en tant qu’étudiant. Il a ensuite révélé que le « personnel du Crous est traumatisé » par ces récurrentes perturbations universitaires. Il a enfin lancé cet appel : « le Crous a besoin d’aide » puisque les Journées sans Ticket des étudiants ont de sérieuses incidences budgétaires, il a « besoin d’aide » puisque les problèmes d’assainissement persistent depuis des années.
Tous les délégués du personnel ont pris la parole pour affirmer qu’ils ne reconnaissent plus l’UGB. Tous condamnent certains agissements des délégués des étudiants qui surestiment ou surévaluent leurs prérogatives en voulant attribuer les chambres ou en tentant de défoncer des portes des magasins pour contrôler l’approvisionnement. Tous dénoncent également les violences physiques qu’ils subissent des étudiants.
Ayant bien pris note, la Présidente Innoncence Ntap Ndiaye, en infatigable ambassadrice du dialogue, a réagi en confiant que c’est avec beaucoup de tristesse qu’elle et sa délégation réécoutaient ce discours glacial sur la violence universitaire. Pour ramener le dialogue et la paix, elle a proposé ses solutions : le « cadre de vie » est une urgence que l’État doit prendre en charge ; il faut encourager les anciens délégués qui proposent des assises.
Ces échanges, qui ont débuté à 13 h 45 mn, se sont terminés à 15 h.
CCDS

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