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Déclaration : les établissements privés exigent le paiement de la dette

Au terme des différentes démarches du Cadre Unitaire, il y a lieu de continuer le plaidoyer relatif au règlement de la dette.

Conformément à notre dynamique il s’agit de dire aux parents comme aux étudiants, que la rentrée 2018/2019 n’est pas possible tant que les montants dus ne seront pas payés.

Ces sommes correspondent à des prestations faites depuis l’année académique 2016-2017, c’est-à-dire des enseignements donnés, des examens faits en licence, BTS et master et même des promotions sorties en juillet 2018.

Pendant ce temps, des salaires et des charges d’enseignement sont payés, des dépenses de fonctionnement effectuées : seul le patriotisme des EPES justifie que depuis novembre 2017  les enseignements soient assurés.

Le CUDOPES déplore que pendant ce temps, certains EPES sont trainés devant les tribunaux pour diverses raisons et d’autres expulsés de leurs locaux faute de payement des charges locatives.

A présent, le périmètre du débat concerne en plus de ce que l’ETAT doit, l’incidence de la future rentrée 2018/2019 pour les passants en L2, L3, BTS  et  MASTER : on suppose que même si le programme s’arrête aujourd’hui ceux qui sont dans le boyau devraient finir leur cursus conformément au contrat.

Les seuls effectifs à ne pas prendre en compte pour 2019, concerneraient ceux qui ont fini le cycle en juillet 2018 en BTS, en L3 et en Master.

Contrairement aux déclarations parues dans certaines dépêches, le CUDOPES précise à l’intention des étudiants comme des parents, que la question des bacheliers 2018 n’est pas encore posée malgré l’intérêt des étudiants pour les EPES, si on en juge par leurs inscriptions en masse sur Campusen.sn depuis l’ouverture de la plateforme.

Le Cadre Unitaire relève  que :

1 les crédits de la LFR (3 000 000 000) votée en juin 2018 représentant 1/5 de la dette viennent  seulement de donner lieu à des virements en octobre 2018.

2 Les organisations faitières ne sont pas à ce jour, sollicitées pour une rencontre de quelque nature que ce soit : ni oralement ni par écrit ;

3 Malgré la demande du Chef de l’Etat exprimée à l’ occasion de la réunion du Conseil des Ministres du 18 octobre 2018, le projet de Loi des Finances 2019 ne semble pas avoir pris l’exacte mesure de la dette due aux EPES.

Article a lire:  L'excellence ignorée

Pour rappel, le CUDOPES déclare qu’aucun étudiant orienté dans les EPES, ne pourra reprendre ses cours tant que les mesures suivantes n’auront été prises :

  1. l’apurement total des factures en instance couvrant le reliquat de l’année académique 2016-2017 et l’intégralité de l’année académique 2017-2018, dont les prestations sont déjà exécutées donc le service fait ;
  2. Le respect des dispositions contractuelles en amont et la mise en œuvre des procédures en aval pour la mise en place des 50%, au démarrage et le règlement des décomptes à bonne date au titre de l’année académique 2018-2019.
  3. L’indexation annuelle des crédits sur le nombre d’étudiants comprenant ceux qui sont dans le boyau et les nouveaux bacheliers et licenciés afin de crédibiliser le système et éviter la constitution des impayés au titre des arriérés pour les années à venir.

Par ailleurs, le Cadre Unitaire des Organisations des Etablissements Privés d’Enseignement Supérieur du SENEGAL (CUDOPES) sensible à la situation universitaire, souhaite que l’orientation des bacheliers de 2018 soit entreprise à travers des discussions entre partenaires pour avoir une rentrée apaisée.

Voici à la date d’aujourd’hui, lundi 22 octobre 2018, l’état d’avancement du dossier, et nous attendons du Gouvernement, les diligences nécessaires afin que les jeunes puissent reprendre le chemin des classes dès le début du mois de novembre 2018, date d’ouverture de la plus part des EPES.

 

Pour le Cadre Unitaire

 

La CEPES La CGE La FEPES

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