Kaolack – Redéploiement abusif et non respect des fiscalités promises
LE SELS/A MENACE DE POURSUIVRE SON BRAS DE FER AVEC L’ETAT
Le Syndicat Authentique des enseignants libres du Sénégal (Sels/A) qui poursuivait, le week-end dernier à Kaolack, une rencontre d’informations et de sensibilisation avec ses militants locaux de la zone centre, décide de reprendre et livrer un combat sans faille contre l’Etat. La cause, de Kaolack à Bakel, l’Etat du Sénégal a rompu le pacte de stabilité qui le liait aux syndicalistes en procédant à des redéploiements abusifs des enseignants tout en refusant de recruter de nouveaux enseignants.
Selon le coordonnateur nationale du Sels/A, Abdou Faty, «cette situation est à l’origine d’un déficit de 2000 enseignants au plan national. A Dakar, les enseignantes en congé de maternité ne sont pas remplacées. Des écoles de treize (13) classes n’ont pas de suppléants.
A Mbirkelane déjà, l’académie court derrière un besoin de 80 enseignants parce que simplement les enseignants manquent lamentablement. Partout dans les grandes circonscriptions, constate Abdou Faty, c’est des classes multigrades à n’en plus finir. Des classes de 100 à 150 élèves et ils veulent construire la qualité, c’est faux», rétorque-t-il. Avant de poursuivre: «il faut que l’Etat recrute au lieu de faire de l’ajustement structurel dans l’éducation.»
S’agissant des Zones d’aménagements concertées (Zac) pour enseignants, Abdou Faty dit avoir constaté «que le ministre du Renouveau urbain, de l’Habitat et du Cadre de vie, Diène Farba Sarr, dort profondément au lieu de régler la récurrente question des Zac. Alors qu’au ministère de la Fonction publique la dématérialisation qui devait être une solution pour les lenteurs administratives piétine. Au ministère des Finances on opère des ponctions sur nos salaires. Et c’était une surimposition que je qualifie d’un vol organisé pour financer le Plan Sénégal Emergent (Pse) et faire de la politique politicienne», a-t-il laissé entendre.
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