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La bourse, l’indispensable, le nerf de la guerre

Encore la bourse. lundi nuit, des étudiants de l’Ugb ont manifesté pour réclamer leurs allocations mensuelles. Ils ont aussi décrété 96 de journées sans tickets ( Jst).

Une nécessité donc. Si dérisoire soit-elle, la bourse permet à l’étudiant d’acheter des tickets. Elle lui donne le pouvoir de satisfaire certains besoins capitaux : acheter des habits neufs, savon, parfum, lait de corps, chaussures… La bourse est la seule source de revenus pour la plupart des étudiants.

Ceux issus de milieux lointains et en général défavorisés ne pourraient en aucun cas résider avec aisance dans les universités publiques sans cette allocation mensuelle. Ils ne peuvent plus vivre aux crochets de leurs parents car ils sont physiquement majeurs et mentalement matures.

Les étudiants ou les futurs dirigeants préfèrent aider leurs familles que d’être aidés par celles-ci. Pour ce faire, ils font recours à la bourse qu’ils peinent parfois à percevoir.

C’est grâce à cette somme que les futurs dirigeants arrivent à régler quasiment tous leurs problèmes financiers. En dehors de leurs besoins, ils sont souvent obligés de transférer une partie à leurs parents vivant dans le monde rural.

Au campus social, la bourse permet de payer le loyer, d’acheter des ouvrages, de faire les photocopies de textes, de faire l’impression de mémoires, d’acheter des ordinateurs portables qui leur servent de support dans les recherches pour la préparation de dossiers et d’exposés. Si cette somme n’est pas décaissée à temps, comment parviendront à assurer les trois repas.

Tout compte fait, la bourse attribuée à l’étudiant sénégalais quelle que soit l’université, l’allocation mensuelle occupe une place importante dans le quotidien de l’étudiant. Raison pour laquelle est souvent source de tension et de heurts

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