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Seydina Issa DIAW,  professeur 2.0

Dans les classes ou sur les réseaux sociaux,  il est un enseignant,  un vrai pédagogue mu la transmission du savoir. Chez lui , l’éducation est un sacerdoce au delà de la passion.


A ses heures perdues, le professeur renforce les capacités de ses nombreux followers via le net. Une activité qui plaît bien aux internautes. « Au début, c’était juste pour meubler le temps souvent morne dans mon lieu de service. L’idée m’est venue d’une observation : ma cousine adore les réseaux sociaux ; un jour, je lui ai demandé ce qu’elle y fait mais sa réponse m’a quelque peu déçu :  »publier mes photos, me faire des amis, discuter avec certains qui sont en ligne. » C’est alors que j’ai eu l’idée de créer une page Facebook intitulée Professeur DIAW O+ pour détourner la plupart des jeunes de l’usage exclusivement ludique et nudiste des réseaux sociaux tels que Facebook. J’y postais des publications liées au français enseigné dans les classes du second cycle. Les commentaires allaient bon train. Au fil du temps, les amoureux de la page augmentaient en nombre constant jusqu’à atteindre près de sept mille à l’heure actuelle. L’effort n’était pas vain.  » , dévoile le passionné des lettres. Seydina Issa est né à Saint Louis le 22 février 1979 . Il a décroché son baccalauréat avec la mention Assez Bien en 1999 au Lycée Djinabo de Ziguinchor. Entre 2003 et 2004 , il obtint la licence puis la maîtrise en Lettre Modernes à l’université Gaston Berger. Déterminé à exercer le métier de ses rêves, il intègre la faculté des sciences et techniques de l’éducation et de la formation  (Fastef).  Le natif de l’ancienne capitale du Sénégal a commencé sa carrière en tant que professeur de Français  au Lycée de Thionk Essyl. L’enseignement estime que la faiblesse du niveau des élèves est en partie due à la mauvaise utilisation des moyens technologiques. »Le niveau est au plus bas, de mal en pis. Les outils technologiques, tous ces moyens de communication entre leurs mains non expertes en sont l’une des causes principales. Nous sommes devenus une génération  »écran », étant donné que la génération  »papier » est révolu et ne concerne plus qu’une maigre portion » déclare-t-il. Il donne ainsi des conseils à ses collègues : » L’enseignant doit adapter la transmission des connaissances par d’autres moyens plus subtils qui ne feront pas ramer à contre-courant mais qui vont allier modernité et inaltérabilité. » Seydina Issa en vrai amoureux des lettres lit tout . » En réalité, je n’ai pas de préférence. J’aime lire goût ce qui me tombe sous la main et sous mes yeux. Nonobstant, j’aime particulièrement les livres qui se penchent sur le vécu quotidien des défavorisés pour transformer leur destin, surtout les écrits de Fatou Diome » , a-t-il dévoilé. Le professeur n’est pas encore prêt pour des productions littéraires.  » Je n’ai pas l’esprit très imaginatif même s’il m’arrive très souvent de jouer le rôle de critique littéraire. » Le Thiebou diaga , il en raffole. Dans quelques jours ,Seydina Issa DIAW sera à Popenguine pour continue son travail. 

Article a lire:  "Mes chroniques d'écrivaine" du 29 Décembre 2017

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