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Serigne Mbaye Thiam préconise la « Systématisation » des visites médicales à l’école

Saly-Portudal (Mbour), 13 nov (APS) – Le ministre de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam, préconise la « systématisation » des visites médicales pour les élèves, estimant que les professeurs d’éducation physique et sportive (EPS) doivent être parallèlement sensibilisés sur les signes pouvant permettre de détecter les enfants qui peuvent avoir des difficultés de santé.
« Il faudrait qu’on systématise les visites médicales qui doivent être approfondies. On n’a pas tous les appareils sur tout le Sénégal. Mais, c’est un problème de connaissances minimales à donner aux professeurs d’EPS, aux chefs d’établissement, et les parents d’élèves doivent alerter si l’enfant a des antécédents médicaux », a-t-il fait valoir.
Il procédait à l’ouverture officielle, lundi à Saly-Portudal (Mbour, ouest), d’un atelier de réflexion sur les stratégies d’une allocation plus équitable des ressources humaines du ministère de l’éducation nationale. L’atelier se tient jusqu’à jeudi.
Selon Serigne Mbaye Thiam, son département s’est inscrit dans une dynamique d’assurer la prise en charge de tous les élèves, avec la mise en place de la Couverture médicale universelle pour les élèves (CMU-élèves), perspective qui intégrerait une « visite médicale obligatoire » pour tous les élèves avant de les autoriser à faire les cours d’EPS.
Le ministre de l’Education nationale réagissait au décès, il y a quelques jours, d’un élève inscrit en seconde au lycée de Thiadiaye, dans le département de Mbour (ouest), au cours d’une séance d’éducation physique et sportive (EPS).
Il a dit avoir transmis une lettre à l’inspecteur d’académie de Thiès pour lui signifier qu’il « ne faut pas seulement constater le phénomène ».
« Ce qu’il faudrait, c’est d’avoir un atelier qui regroupe les médecins du ministère de la Santé et de l’Action sociale, les médecins-chefs de région, les médecins-chefs des inspections médicales des écoles, les professeurs d’EPS, parce qu’il y a de la prévention qui doit être effectuée, parce que, quelques fois, les parents n’informent pas l’école des antécédents médicaux de leurs enfants », a suggéré M. Thiam.
« L’année dernière, par exemple, par rapport à l’enfant qui est décédé pendant une activité d’EPS, on avait constaté, après le décès, qu’il avait même déjà subi une opération du cœur, mais ça n’a pas été détectée », a signalé le ministre de l’Education nationale.
« Il faudrait donc que les responsables d’établissement soient d’abord sensibilisés sur les questions minimales à poser aux enfants et à leurs parents », selon Serigne Mbaye Thiam.
APS
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