Demain les meilleurs élèves du Sénégal seront récompensés. Grace à leurs brillants résultats, ils seront au rendez-vous du savoir et recevront les honneurs de la nation devant la plus haute autorité du pays, le président de la République Macky Sall. Le système éducatif va célébrer ses plus grands esprits au Grand Théâtre. C’est le grand jour. C’est également la fête de l’excellence puisque le concours détecte et révèle les plus grandes moyennes du cycle secondaire. C’est aussi une occasion pour les établissements et les encadreurs d’admirer leurs produits et de montrer à la face du monde qu’ils ont été utiles à la communauté en formant, en forgeant des esprits sur qui le pays peut compter demain. Etant forts intellectuellement, demain , ils seront plus hauts que tout le monde devant une pléthore d’autorités, le sourire aux lèvres en harmonie avec le bonheur des amis , parents, camarades et autres proches.
Un honneur
N’est pas lauréat du concours général qui veut. Il faut remplir des conditions pour être sur la ligne de départ. La limite d’âge des candidats des classes de Première et des classes de Terminale est fixée respectivement à 21 ans et 22 ans au 1er janvier de l’année du concours. Le dossier de candidature est constitué essentiellement. Le candidat retenu doit avoir un cursus parfait depuis la classe de seconde et non redoublement de classe du second cycle. Le candidat doit avoir une moyenne au moins égale à 14/20 dans la matière considérée au premier semestre de l’année en cours, néanmoins, un brillant élève qui n’a pu attendre cette moyenne peut être présente à condition que son professeur justifié sa valeur réelle dans sa fiche de constat. C’est donc un honneur
Sur les traces des grands
L’histoire révèle que de grands noms figurent sur la liste des lauréats du Concours général. Des universitaires, et des cadres dans d’autres domaines sur le plan national et international. Pour ces jeunes potaches, les exemples ne manquent pas. Parmi eux, on peut citer la défunte Rose Dieng première africaine reçue à l’X, chef de projet à l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria), lauréate 2005 du prix Irène Joliot-Curie décerné par le ministère de la recherche et la Fondation EADS. Sans oublier, le philosophe sénégalais Souleymane Bachir Diagne, né en 1955 à Saint-Louis (Sénégal). Il dispense des cours de langue française à la Columbia University. Il est également spécialiste de l’histoire des sciences et de la philosophie islamique. Ils devront également s’inspirer de l’actuel ministre de l’éducation Serigne Mbaye Thiam qui a connu les mêmes moments d’émotions et de satisfaction.