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Région de Kédougou : La Case des Tout-Petits pour relever le taux brut de préscolarisation estimé à17,3%

Des cases des tout-petits !En tournée dans la région de Kédougou, Maimouna Cissokho Khouma, directrice générale de l’Agence nationale de la Petite enfance et de la Case des tout-petits veut relever le taux brut de la préscolarisation qui est de 17,1% pour la localité contrairement à la moyenne nationale qui est de 17,3%. Elle entend ainsi développer le secteur en misant sur une approche multisectorielle, une approche communautaire et en dotant les structures en jeux et en éducateurs. 

Au terme de sa visite avec les autorités administrative, locale et éducative ainsi que de quelques structures sur place, la directrice générale de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits, a indiqué qu’elle s’inscrit dans le cadre d’une tournée nationale sous la directive du Chef de l’Etat.

«Le président nous a instruit d’aller dans les régions, de voir les conditions de travail de nos agents et de rencontrer les autorités administratives, territoriales et scolaires pour réfléchir exemple sur les difficultés qu’il y a au niveau de la région. Nous sommes aujourd’hui ici à Kédougou qui a un taux brut de préscolarisation de 17,1%, assez faible par rapport à la moyenne nationale qui est de 17,3% » a-t-elle fait savoir.

Elle a renchéri qu’en termes de structures également, la région de Kédougou est un peu en arrière par rapport aux autres régions. «Parce que sur 1771 structures de développement intégrées de la petite enfance, nous avons 35 à Kédougou. Donc c’est un secteur qu’il faut développer. C’est ce qui véritablement va nous aider à relever un peu le taux brut de préscolarisation.

Et nous avons également comme ambition, de renforcer les moyens d’actions de la coordination régionale en termes de matériel, d’équipement, de logistique et de moyens financiers et accompagner également les autorités locale, administrative, territoriale, scolaire pour mettre en place une plateforme multisectorielle » a-t-elle annoncé.

Avant de poursuivre, « car qui connait le développement intégré de la petite enfance, sait que c’est l’éducation, c’est la protection, c’est la sécurité mais également la santé et la nutrition. Et dans le cadre de nos priorités il y a la prise en charge des zéros-deux ans que nous allons développer et ça nous ne pourrons le réussir que dans une approche communautaire ».

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Elle a fait comprendre: « nous souhaitons également renforcer l’activité des conseillères familiales et des éducateurs qui sont dans les structures de développement intégrée de la petite enfance et renforcer davantage cette approche holistique. C’est dans une démarche inclusive et participative que nous allons pouvoir relever les défis et atteindre les objectifs que nous sommes fixés ». Amadou DIOP

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