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Rapport d’analyse sur les résultats scolaires allant de 2005 à 2021

La Coalition des Organisations en Synergie pour la Défense de l’Education Publique (Cosydep) a procédé, hier, au lancement de la 4e édition de ses activités dénommées «Nos vacances pour l’école ». Cheikh Mbow et ses camarades en ont profité pour présenter leur rapport d’analyse sur les résultats scolaires allant de 2005 à 2021. D’après le rapport, au cours de ces trois dernières années marquées par un contexte avant et pendant Covid, c’est en 2020 que les meilleurs résultats ont été enregistrés. Pour eux, ces performances résultent d’une bonne réorganisation du système éducatif.

Malgré les nombreuses perturbations du calendrier scolaires à cause de la pandémie de covid19, les résultats de 2020 et 2021 ont été plus performants que ceux des 16 dernières années. C’est ce que révèle le rapport d’analyse sur les résultats scolaires de la Cosydep. Ces performances, selon Cheikh Mbow et Cie, résultent entre autres de l’amélioration des conditions d’hygiène dans les écoles, de la réduction des effectifs dans les classes ; de la mobilisation de tous les enseignants autour des élèves en classe d’examen ; de l’allégement des programmes ainsi que du soutien constant des autorités et de la communauté. «Les résultats du CFEE issus des 16 inspections d’académie du Sénégal révèlent, en 2021, un taux d’admission global de 62,14%. Des résultats en baisse, comparés à ceux de 2020 qui étaient de 72%. Cette situation peut s’expliquer par le fait que les deux contextes soient différents : – en 2020, au mois de mars, à la reprise, seules les classes d’examen avaient été retenues. Il y avait tout un dispositif d’organisation autour de ces candidats du Cfee dont la réduction des effectifs, l’allègement du programme, un encadrement plus rapproché. Pour la session 2021, les candidats sont ceux qui avaient arrêté les enseignements-apprentissages depuis mars 2020 pour ne retourner à l’école qu’au mois de novembre», relève le document qui souligne que malgré les contraintes liées au contexte, des académies ont pu réaliser des performances assez élevées. «La région de Ziguinchor arrive en tête avec 16.050 admis, soit un taux de 77,38%, suivie de Kaffrine, avec 15.194 admis pour un taux de réussite de 76,48% et Kolda est classée 3ème, sur le plan national, avec 12.271 admis et 74,09% », d’après le rapport.

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«EN 2006 ET 2008, LES TAUX ENREGISTRES ONT ETE RESPECTIVEMENT DE 37,4 ET 37,3% POUR REDESCENDRE A 35,4% EN 2009»

S’agissant du Brevet de Fin d’Etudes Moyennes (BFEM), l’analyse montre que de 2005 à 2009, le taux de réussite a tourné autour de 30%. Le plus faible taux de la période a été enregistré en 2005, soit 30,2%. «En 2006 et 2008, les taux enregistrés ont été respectivement de 37,4 et 37,3% pour redescendre à 35,4% en 2009. Le taux le plus élevé de la période a été enregistré en 2007, soit 45,2%», ajoute la source.

De 2016 à 2021, le taux de réussite est supérieur à 50%. «C’est seulement en 2017 qu’il a été de 45,1%. Son niveau le plus élevé de la période a été enregistré en 2020 soit 74,2%, coïncidant avec la première année de la pandémie de Covid-19. En 2021, il a chuté de 6 points avec un pourcentage de 67,9%», si l’on se fie au document. « Les effectifs pléthoriques induisant un encadrement moins rapproché peuvent être des facteurs explicatifs de la baisse connue » Pour le baccalauréat, le rapport révèle que de 2005 à 2010, le taux de réussite a été dans la fourchette de 40%sauf pour l’année 2009 où le taux de réussite a été de 34,7%. «Le taux le plus élevé de cette période et d’ailleurs de la période globale de 2005 à 20021, soit en 16 ans, a été enregistré en 2006 avec 48,82%», souligne le rapport.

Pour la période de 2011 à 2019, soit 8 ans, le taux de réussite a chuté dans la fourchette de 30%. «La performance la plus faible a été enregistrée en 2014, soit 31,28%.Etla performance la plus élevée de la période 2011 à 2019 a été enregistrée en 2013, soit 38,49% dans les deux dernières années où le taux de réussite se situe à 48,82% en 2020, pour chuter de nouveau à 45,37% en 2021. Pour retrouver des résultats comparables, il faut remonter vers les années 2006 et 2007 où le taux de réussite était respectivement de 48,82% et de 48,62% », indiquent Cheikh Mbow et ses camarades.

Selon eux, en 2021, le retour à la situation classique avec les effectifs pléthoriques débouchant sur un encadrement moins rapproché peut être un facteur explicatif de la baisse connue. «Cependant, prenant comme référence 2019 où les contextes d’enseignement apprentissage peuvent être comparables, le taux de réussite a connu un bond de 7 points», ajoutent les responsables de la Cosydep.

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