Dakar, 6 mars (APS) – Les universités sénégalaises doivent travailler à améliorer leur visibilité pour qu’elles puissent faire ’’un grand bond en avant’’, a souligné lundi, à Dakar, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Mary Teuw Niane.
Les réformes et politiques mises en œuvre dans ce secteur visent notamment à faire en sorte que « nous arrivions à améliorer la visibilité de nos universités (…) », a-t-il soutenu à l’occasion de la cérémonie officielle de remise des rapports d’activités de 2015 et 2016 de l’ANA-Q-SUP, l’Autorité nationale d’assurance-qualité de l’enseignement supérieur.
« Je vous assure que, avec seulement cela, nos universités vont faire un grand bond en avant », a assuré le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
A l’en croire, les universités sénégalaises « ne font pas suffisamment d’efforts pour être visibles, pour montrer ce qu’elles font, pour montrer leurs potentiels et le potentiel’’ de leurs enseignants.
« Si vous comparez nos universités, du point de vu enseignant, le pourcentage de docteurs que nous avons à l’UCAD, à l’UGB et autres, on est au-delà de 80%, alors que la moyenne dans les pays anglo-saxons est autour de 60%, parfois même moins que cela », a ajouté le ministre de l’Enseignement supérieur.
« Il faut mettre en valeur cela, mettre en valeur les mémoires de masters, les thèses de doctorat, les articles publiés », a insisté Mary Teuw Niane, avant de rappeler que selon le dernier classement de Shanghai, « le seul accepté au monde, l’université Cheikh Anta Diop de Dakar est la première université en Afrique francophone devant toutes les universités du Maghreb ».
« Et dans ce classement, l’université Gaston Berger apparaît désormais dans la première centaine d’universités », précise le ministre.
APS