A quelques heures des épreuves dites fatidiques de philosophie communément appelées l’anticipé philosophique, je voudrais, dans la posture du professeur désirant voir ses élèves réussir, formuler quelques conseils et rappels.
Chers élèves, où que vous puissiez vous trouver, ayez en tête que vos professeurs respectifs vous font confiance, ils savent plus que quiconque tout ce que vous êtes capables de réaliser. Intelligents, vous l’êtes, détermination, vous en avez fait preuve durant toute l’année, et davantage à mesure que l’année file, parfois telle une étoile filante, parfois comme s’égrène un chapelet dont son utilisateur s’assure des bons comptes.
Chers élèves, ne vous souciez point de la pression sociale, elle a toujours existé. Faîtes en plutôt source de détermination, vos parents, vos amis, vos proches, vos professeurs, ne cessent de prier pour vous.
Surtout, c’est à partir du moment où les épreuves vous sont parvenues sur table (et pas avant) que vous les traitez. Mais comment?
N’attendez rien (fuite) ; au contraire, fuyez les fuites. Ne faîtes confiance qu’à vous-mêmes, l’intelligence vôtre. Sinon à quoi vous servirait l’esprit critique appris en classe de philosophie? On attend de vous une réflexion portant sur un sujet spécifique.
N’ayez surtout pas peur, aucun trac!
Armez-vous de patience, aucune course contre la montre.
Choisissez le sujet avec lequel vous êtes à l’aise. Vous n’avez pas le droit d’avoir des préjugés sur les types de sujets. Ne choisissez pas avant de lire tous les sujets. Évitez de dire « lall nagn ma », car une dissertation philosophique n’est pas une démonstration ou un étalage de connaissances. N’est-ce pas, la philosophie n’est pas dans le cahier du maître? Justement, on vous invite à réfléchir par et pour vous-mêmes. Une simple manière de vous prier de ne pas recopier le cahier. Du coup, vous devez partir du sujet choisi vers vos connaissances pour une analyse pertinente, succincte et digne d’un candidat.