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Le GEEP lance la stratégie zéro grossesse d’ici 2023

  Le Groupe d’Etude et d’Enseignement de la Population (GEEP) met en avant des ’’dispositifs de prévention pour la sécurisation des adolescentes’’ à travers sa stratégie ’’Zéro grossesse à l’école’’ qui vise à réduire d’au moins 50 % les cas de grossesses à l’école d’ici 2023, selon son coordonnateur. ’’Il est important qu’il y ait une synergie nationale pour garantir l’intégrité et la sécurisation des jeunes filles avec des conditions d’épanouissement.

Cela appelle plusieurs actions dont les dispositifs de prévention, d’information des jeunes filles sur le corps de la jeune fille, l’étape de l’adolescence avec la mobilisation des autorités scolaires, et des parents d’élèves’’, a souligné professeur Babacar Fall. Le coordonnateur du GEEP s’exprimait, vendredi, lors du lancement de la stratégie ’’Zéro grossesse à l’école’’. ’’Il s’agit d’informer et de sensibiliser l’opinion pour que les jeunes filles puissent être sécurisées et préservées sans être victimes des grossesses à l’école’’, a ajouté le professeur Fall. 

Selon Docteur Mamadou Khouma, un des consultants qui ont mis au point cette stratégie, ’’il s’agit d’élaborer une stratégie inclusive et participative de prévention des grossesses visant une réduction de 50 % des grossesses à l’école entre 2020 et 2023’’. ’’Nous avons identifié les déterminants, analysé les formes de prévention à mettre en place et enfin nous avons proposé des actions concrètes’’, a-t-il expliqué. Revenant sur l’objectif de cette stratégie, il a affirmé qu’il s’agit ’’entre autres de diversifier l’offre de services santé de la reproduction en termes de séances d’éducation, d’information et de fournitures de trousseaux de prévention (comportant des sites, des messages, des informations sur les services disponibles, sur les droits et l’assistance, kits d’hygiène menstruelle, accès aux services de SR)’’.

 Dr Khouma a annoncé quelque 23 activités dont des leçons de vie sur les mariages d’enfants, des sessions d’animation dans les clubs scolaires, les génies en herbe sur la Santé de la reproduction, les forums d’informations, l’élaboration de supports pédagogiques et aussi la mise en place d’un dispositif de gestion de l’hygiène menstruelle. Au Sénégal, lit-on dans le document de présentation de la stratégie, ’’les grossesses précoces constituent une vive préoccupation, en raison du nombre important de cas recensés chaque année dans les établissements scolaires’’. 

’’En vue de mieux cerner ce phénomène, le GEEP, avec l’appui de l’UNFPA a, depuis 2014, diversifié ses interventions en menant d’abord, une étude exploratoire sur les grossesses précoces en milieu scolaire (GPMS), puis, en mettant en place dans toutes les régions du Sénégal des observatoires chargés de la collecte des données sur les grossesses précoces’’, ajoute le texte. Selon cette étude et les données des observatoires, près de 1000 cas de grossesses chez les adolescentes ont été recensés, annuellement, dans les collèges et lycées du Sénégal entre 2016 et 2019.

Article a lire:  Ndèye Marie Aida NDIEGUENE dans le Top 16 africain des ingénieurs et innovateurs qui façonnent le continent

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Grossesses en milieu scolaire : Environ 300 cas à l'école primaire entre  2012 et 2017 - leFaso.net

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