Situé au Canal 4 de la Gueule Tapée , le centre de formation artisanal (CFA) joue un rôle important dans la formation des jeunes à l’auto emploi et à l’entreprenariat . Toutes la vétusté des machines et l’insuffisance des locaux constitue des goulots d’étranglement pour sa performation .
C’est en 1961 que le Centre formation artisanal a été créé pour donnée une formation initiale aux jeunes âgés de 16à 25 ans . Il a été d’abord implanté au KM5 Route de Ouakame . En 1994 , il a été transféré au complexe Maurice Delafosse , face au canal , au quartier Gueule Tapée . En plus de la formation professionnelle initiale , le centre offre aussi une formation continue adoptée aux besoins économiques et sociaux de notre pays . Il prend également en charge le perfectionnement des artisans et la formation technique. Mais au fil des ans , le CFA a perdu son image.
Ici les autorités administratives et le personnel enseignants deux inquiétudes qui déteignent négativement sur les performances. Il s’agit de l’exiguïté des locaux et de la vétusté des équipements . Un tour dans les différents ateliers , nous a permis de de contester leurs niveau de décrépitude très avancé. A l’atelier de mécanique générale , nous sommes accueillis par El Hadji Daouda Wellé , un des formateur en plein cours pratiques . Tout autours de lui des machines hors d’usage et ce, depuis plusieurs décennies .
Certaines sont recouvertes de poussières , d’autres rongées par la rouille. Un décor qui en dit long sur les difficiles conditions de travail et d’apprentissage des enseignant et des apprenants. « Ces machines au nombres de 12 que vous voyez , date de 1961 et seules deux sont fonctionnelles. Cinq classes se partage le peu de machines disponibles . Pour éviter les retards dans la progression du programme , nous sollicitons régulièrement les services du lycée industriel Delafosse pour réaliser nos cours de tournage , fraisage et de mesure » , explique Mr Wellé
Autre atelier ,même décor : la bijouterie. Comme dans l’atelier de mécanique générale, ici également, les équipements datent de 1960. Trouvé entre une douzaine d’eleves , le formateur Sinéo Tchidozo , un vieux béninois d’une soixantaine d’années , sorti du centre en 1967 nous introduit dans l’atelier de bijouterie . Dans la salle, le matériel et les outils utilisés rappellent ns forces traditionnelles . Le formateur précise que les cours comme la pratique , le calcul professionnel , et l’analyse de fabrication se font de la même façon qu’il y a 60ans .
Trois machines manuelles disposées çà et là dans la salle font l’essentielles du travail. I l s’agit notamment de la perceuse électrique, du laminoir ou encore du banc étrier . Avec l’avancée technologique d’aujoud’hui , les enseignants estiment que ce materiel ne devrazit plus etre là . La forge doit etre remplacée par un four à foudre Tchidozo. . « Ici , tout est vétustetout est archaique , c’est pourquoi d’ailleurs beaucoup de jeunes ne s’interressse pas à la bijouterie malgrés les opportinutés q’elle offre . Tenez vous bien dans la bijouterie on retriouve 24 corps de metiers . Mais faute de mariel de pointe , ce potentiel est inexploité », renseigne le formateur.