La semaine éducative est marquée par la hausse des inscriptions en France pour certains étudiants étrangers. A la rentrée 2019, ils devront débourser 2 770 euros au lieu de 170 euros pour s’inscrire en licence, soit seize fois plus, et 3 770 euros pour une formation en master ou en doctorat, contre 243 euros et 380 euros jusqu’à présent. La mesure ne s’applique toutefois que pour la première année de licence ou de master. Les étudiants déjà engagés dans une formation ne seront donc pas touchés, du moins pas dans l’immédiat.
Cette décision du gouvernement d’Edouard Phillipe n’est pas bien accueillie par les compatriotes établis en France. Dans un reportage du correspondant de la Rfm à Paris, les intervenants ont déploré cette brusque augmentation des droits d’inscriptions.
Le ministre de l’éducation nationale Serigne Mbaye Thiam s’est aussi prononcé en milieu de semaine sur cette nouvelle donne. Il a axé son intervention sur la souveraineté du pays concerné « Jusqu’à présent les étudiants sénégalais qui sont dans les Universités paient les frais d’inscriptions parce que même ici au Sénégal, pour s’inscrire, les étudiants sénégalais paient les frais d’inscriptions. En France aussi, jusqu’à présent, les étudiants sénégalais dans les universités publiques ou privées paient les frais d’inscriptions et de scolarité de même que ceux qui sont dans les écoles d’ingénieurs. Ce sont des questions qui relèvent de la souveraineté de chaque Etat parce que quand on fixe les frais d’inscription dans nos universités, on ne demande la permission à personne. Maintenant, c’est aux étudiants sénégalais, dans le cadre des bourses octroyées, de s’adapter à cela », a-t-il réagi.
L’autre actualité incontournable de l’école sénégalaise est la marche des inspecteurs de l’éducation. Regroupés autour du Siens, ils s’étaient donné rendez-vous vendredi à la place de l’Obélisque pour réclamer le respect des accords signés. Ainsi, ils sont à leur 12ème plan d’actions
Bon dimanche
Bonne digestion