En juillet 2015, il a frôlé le pire. Il a essuyé des jets de pierres. Aujourd’hui, de retour, l’alumni a eu droit à un accueil paisible des étudiants malgré les craintes, les mises en garde et les fortes mesures sécuritaires. Dans la quiétude, le chef de l’Etat a inauguré 4 nouveaux pavillons d’une capacité globale de 4000 lits. Les apprenants de la plus vieille université sénégalaise ont fait preuve de retenue malgré les revendications qui datent de plusieurs mois.
Par la voix de leur porte-parole du jour Doudou Diouf, les étudiants ont transmis leurs doléances à leur hôte. Ces derniers ont sollicité un meilleur encadrement. « Les étudiants veulent un encadrement de qualité. Le nombre d’étudiants dépasse largement le nombre d’enseignants encadreurs ; nous souhaitons des ratios normaux. Nous souhaitons aussi entrer en possession de nos diplômes. Le retard dans la délivrance de nos diplômes, nous crée des problèmes »
Cet aspect pédagogique n’est pas la seule revendication des enseignants. L’accessibilité de la bourse a également été à l’ordre du jour. Les étudiants s’offusquent du monopole de la gestion des bourses par Ecobank. Pour plus de fluidité, ils demandent l’implication d’autres structures bancaires dans le paiement des bourses.
L’Ucad n’a pas oublié le défunt étudiant de l’Ugb Fallou Sène. Après avoir exigé des sanctions à l’encontre de l’auteur du crime lors un sit-in de l’Ucad et du rassemblement de la place de l’Obélisque, ils ont réitéré cette doléance en exigeant toute la lumière sur le tragique évènement du 15 mai dernier à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis.