« Coud assasin », « ne tuez pas le dernier bébé en vie », les hashtags se multiplient chez les polytechniciens de l’Université Cheikh Anta Diop. La gestion du campus social par le Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud) a déclenché la colère de ces étudiants. Ils réclament un environnement social sain pour que les résultats suivent. « Les campus sociaux de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD) sont aujourd’hui devenus des lieux peu propices à l’épanouissement estudiantin et à l’éclosion de l’excellence du fait du surpeuplement et de la promiscuité qui y règnent. Cette situation impacte négativement sur les résultats scolaires ainsi que sur les comportements des étudiants en ce sens qu’elle constitue un obstacle majeur à la réussite et qu’elle contribue à la formation d’attitudes souvent qualifiées de non louables », déplore le comité éxécutif des étudiants (Cee).
Ils regrettent la situation qui selon eux, est consécutive au regard « coupable » des autorités du Coud. Le regroupement des étudiants de l’Eps l’ambiance du campus social « tue petit à petit ce qui jadis servait d’incubateur de l’excellence et faisait des pensionnaires de l’UCAD les meilleurs de l’Afrique de l’ouest. C’est le dernier bébé en vie : le campus social de l’ESP a jusque-là su résister tant bien que mal ».
Cependant, ils promettent de poursuivre le combat engagé contre l’institution en charge des campus sociaux. « Cette situation qui porte atteinte au destin et à la dignité de l’étudiant sénégalais. Nous ne devrions pas nous résigner ni baisser les bras. Ce combat n’est pas seulement celui du polytechnicien, ni celui de l’étudiant en général mais c’est le combat de tout peuple soucieux du devenir de sa nation ».
Après les différents rassemblements pour alerter, les autorités, ces étudiants de l’Ecole supérieure polytechnique ont brandi ce matin des brassards rouges et messages dont « sauvez ESP ».