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Trop de Facebook nuit aux résultats scolaires des élèves et étudiants

L’avènement des réseaux sociaux marquera-t-il une nouvelle rupture dans les relations entre les élèves et leurs leçons? Le phénomène est encore embryonnaire, mais les plates-formes communautaires telles que Facebook et Twitter sont de plus en plus utilisées dans le cadre scolaire, comme outil pédagogique ou moyen de communication entre des camarades élèves ou étudiants.

Entre sms illimités et réseaux sociaux, le lycéen voit sa capacité de concentration sérieusement menacée. Certains finissent par se perdre dans ces relations virtuelles.

Pour les jeunes, Les réseaux sociaux seraient de plus grandes tentations que le sexe, l’alcool et le tabac ,à en croire une étude de l’université de Chicago. Mais vous pouvez combattre la fatalité numérique pour en faire une alliée. «Il n’y a pas de bons ou mauvais réseaux sociaux. C’est comme avec une voiture, on peut conduire vite ou bien. C’est l’usage qu’on en fait qui est important», déclare Serge Tisseron, sociologue et auteur de Virtuel, mon amour*.

D’après l’étude d’une étudiante de l’université d’Ohio ,les usagers de Facebook travailleraient six heures de moins que leurs camarades non-inscrits. D’après la revue Emerging Adulthood, les élèves qui vérifient au moins une fois le réseau social après 15 minutes de travail ont de moins bonnes notes. Alors qu’ils se vantent d’être «multitâches», leur capacité de concentration atteint son maximum après trois minutes consécutives.

Même si tout votre lycée est sur Facebook ,le réseau social est donc une menace réelle pour votre moyenne générale et aussi pour votre bien-être. «Facebook est une pommade sociale. Si vous en mettez un peu, ça va. Trop, c’est que vous êtes malade, affirme Serge Tisseron. On fait un bon usage de Facebook quand on retrouve aussi ses copains en réalité, comme une prolongation de la cour de récréation. Celui qui passe trop de temps avec des amis virtuels est un jeune en grandes soufffrances, souvent seul dans la cour de récréation. Il court la chimère dans les réseaux sociaux pour asticoquer, interpeller ses interlocuteurs et montrer qu’il existe car il est en mal de reconnaissance de la part de ses pairs». Attention donc à ne pas se laisser hâper par ce miroir aux alouettes. Faites des listes d’amis par degré de proximité pour être sûr de connaître les actualités des gens qui comptent vraiment. Et masquez les profils parasites que vous n’avez pas osé refuser en ami. Eux ne le verront pas et vous ne les verrez plus.

Facebook peut favoriser le travail collectif: constituez un groupe fermé entre camarades de classe pour discuter des devoirs, révisions et dates importantes à venir. Ces habitudes de connexion utile et non compulsive vous aideront à ne pas perdre 28 jours de travail par an sur Facebook une fois embauché.

A bon entendeur, Salut….

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