CRISE SCOLAIRE : De mal en pis
Après 5 mois d’études, l’année scolaire n’arrive pas à se stabiliser. Pas de décrispation pour le moment. Les syndicats d’enseignants refusent de lâcher prise. Le courant ne passe pas entre les enseignants et le ministre de tutelle Serigne Mbaye Thiam. C’est ainsi que le syndicat autonome pour le développement de l’Education et de la formation (Sadef) demande son départ de la tête dudit ministère. A cet effet, le secrétaire général Mbaye Sarr et ses camarades ont tenu un sit-in avant-hier. « Nous avons mis en place un 7eme plan d’action sur l’étendue du territoire national par une grève de 48 heures qui commence aujourd’hui mardi et demain mercredi. Nous envisageons également de faire un sit-in jeudi devant le ministère de l’Education nationale, pour dénoncer la situation autoritaire et ‘’clientéliste’’ de Serigne Mbaye Thiam», a déclaré le secrétaire général du Sadef.
Ce bras de fer se répercute sur le quotidien des potaches. Plusieurs établissements n’ont pas encore programmé les compostions du premier semestre. Le calendrier qui a été établi comme suit : classes de Terminale et de troisième : du 22 Janvier au 10 Février 2018Classes de (6ème, 5ème, 4ème, 2nde, 1ère) : du 01 Février au 17 Février 2018 a été chamboulé.
La Cosydep réagit
La coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) s’est prononcée sur la situation de l’école à l’occasion d’une rencontre sur les Assises de l’éducation et de la formation. Elle s’indigne des perturbations du système éducatif. « Toute la communauté est aujourd’hui inquiète par rapport à ce qui se passe. Et comme c’est une affaire de la communauté, il faut que tout le monde se mobilise pour qu’une solution urgente soit trouvée afin que les enfants puissent regagner les classes», opine Abdoul Kane Mbodji, coordonnateur de l’antenne régionale de Thiès.