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Contexte de tension et de surenchère

L’échéance électorale approche, un contexte de menaces pour l’école. Même si les regards ne sont pas portés actuellement sur le monde scolaire, la tension est vive. Les revendications et les plaintes sont devenues de plus en plus nombreuses. Le gouvernement est chaque jour interpellé sur diverses questions.

Les enseignants ne sont pas les seuls sur le terrain de la contestation. Elèves et étudiants ont aussi leurs réclamations. La situation est tendue, les incertitudes sont nombreuses. L’inquiétude domine les élèves et leurs parents. Durant la semaine, le Grand cadre a déposé un préavis de grève. Oumar Wally Zoumaro et ses camarades dénoncent  « le non-respect des accords  par le gouvernement du Sénégal, mais également à l’absence de réponses par rapport à des questions comme l’indemnité de logement et la formation diplomante des enseignants».

 Avant eux, les étudiants de l’Ugb avaient décrété 96 heures de grève en plus des journées sans tickets. Un retard dans le paiement des bourses est à l’origine de ces perturbations.

 En ce moment chaque représentation syndicale met sur la table ses plus importantes revendications. Et attend que des négociations soient entamées. Mais avec qui ? C’est la plus grande interrogation. A qui s’adresser dans un contexte d’élection, de surenchère.

 A l’heure actuelle, tous les débats sont d’ordre politique. Chaque autorité s’apprête à enfiler son costume de militant et de descendre sur le terrain, appuyer le programme de son leader.

On a l’impression que tous les autres secteurs d’activités sont au ralenti. Et que seule la politique est le train qui roule à grande vitesse. Du coup, les autres préoccupations sont obligées d’attendre que la bataille du 24 février 2019 livre son verdict. Aujourd’hui, elle est au cœur du débat et semble être la priorité des priorités

 

 

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