Demain, 1er mai , sera une fois de plus célébrée la fête du travail. Cette date si importante est également une occasion pour les travailleurs de dénoncer leurs mauvaises conditions de travail et de plaider pour une meilleure prise en charge de leurs revendications, une plus grande considération.
Du coup, les cahiers de doléances sont déposés sur la table des autorités. Les syndicats, grands acteurs du système éducatif transmettent également leurs « problèmes » aux différents responsables.
Concernant ce secteur, les problèmes sont souvent les mêmes : système indemnitaire, retard des rappels d’intégration, lourdeurs administratives. Des plaintes qui restent longtemps sans satisfaction et impactent sur le cours normal des enseignements.
A l’occasion de sa tournée à Zighuinchor , le Secrétaire général du secrétaire général du Saems/Cusems, Saourou Sène a appelé ses camarades de cette localité à se tenir prêts à aller en grève dans la mesure où les accords signés avec l’État du Sénégal depuis le 30 avril 2018 ne sont pas mis en exécution. Un an de latence, à l’ère du Fast track.
Cette expression qui résonne partout depuis le message à la nation du chef de l’Etat du 3 avril dernier ne doit pas simplement être un simple slogan ou une opération de charme mais une réalité qui accélère le traitement des dossiers et des grandes questions. Au-delà de la fête et des défilés, ce jour doit être un cadre de dialogue et de règlement des différends