La récente sortie médiatique de l’ex Secrétaire général du Cusems Mamadou Lamine Dianté, relativement aux premières tendances des résultats du premier tour du baccalauréat enregistrées au Sénégal, a suscité une vague de colère dans les rangs des autorités étatiques. C’est le cas pour le ministre-conseiller en matière d’éducation à la Présidence de la République, Boubacar Siguiné Sy qui est monté au créneau pour s’insurger contre les propos dudit syndicaliste.
‘’A l’instar de la majorité de nos compatriotes, je suis véritablement sidéré et profondément indigné par la malhonnêteté intellectuelle et la mauvaise foi dangereuse de telles allégations dénuées de tout fondement objectif. Le Sénégal, n’en déplaise aux ex syndicalistes et aux politiciens encagoulés (…) continue sa trajectoire vers l’excellence, moteur de l’émergence. Notamment, son système éducatif dont les brillants produits seront bientôt fêtés lors de la cérémonie de remise de distinction (…). Je voudrais m’insurger contre les propos erronés de M. Dianté.
M. Sy a déploré l’attitude de l’enseignant-syndicaliste qui, dans un organe de la place, a plusieurs fois parlé de « calcul de l’État visant à réduire d’une part le nombre de bacheliers et d’autre part, d’étouffer les littéraires. Il sait que les collègues enseignants enseignent, corrigent et se libèrent librement partout sur l’ensemble du territoire national. Aucun proviseur, président de jury, chef de centre, encore moins le Directeur de l’Office du Bac ou un ministre ne peut leur faire des injonctions sur résultats généraux par un logiciel qui agrège les notes en présence de l’ensemble des membres du chaque jury’’.
Le ministre-conseiller d’indiquer, que ‘’la décision du Président Macky Sall de réformer de façon inclusive et consensuelle le système éducatif à travers la Concertation nationale sur l’avenir de l’Enseignement supérieur et de la recherche de 2013 ainsi que les Assises de l’éducation et de la formation de 2015 est unanimement saluée et répliquée dans plusieurs autres pays. Il a retenu d’équilibrer les flux entre littéraires et scientifiques. Et non de réduire le nombre de littéraires en vertu des options fondamentales de développement du Plan Sénégal émergent 2035 de répondre aux besoins du pays et de la nécessité d’insertion professionnelle et sociale des jeunes ».