MES HOMMAGES !
Je rends d’abord hommage aux candidats ayant échoué au bac. Je l’ai dit et le répète : quand on a déjà fait le trajet avec toutes les difficultés que cette traversée du désert nécessite (le wasslu akkh), il faut laisser Dieu décider si ce sera payant ou non (la volonté divine). Souvent, nous, les hommes – trop pressés – oublions cet état de fait en amont et en aval de toutes les actions que nous entreprenons (ngir Yalla, nagnou bayyèk Yalla limou moom…). Vous n’avez aucunement démérité. Vous n’êtes ni les premiers ni les derniers à subir cette déconvenue mais sachez bien une chose : les expériences doivent servir à nous enrichir plus qu’à nous appauvrir. Donc, chers candidats, revenez-nous l’année prochaine encore, et dès l’année suivante si possible, plus aguerris, plus déterminés, plus persuasifs, plus complets.
Je rends ensuite hommage aux heureux nouveaux bacheliers. Mon Dieu ! Qu’est-ce qu’ils n’ont pas mobilisé comme énergie jusqu’au plus profond d’eux-mêmes pour entendre leur prénom et nom être prononcés lors de la proclamation des résultats ? Rien ! Sous la pluie, sous la chaleur, dans le stress, dans la foi, ils ont marché en regardant toujours droit devant eux car étant persuadés que tout est à cet endroit : devant ! Des filles fortes comme le roc, des garçons au corps fait de granit : voilà ce qu’un esprit humain enchanteur est capable de transformer dans les jeunes âmes conscients de leur avenir. Vous pouvez être fiers de vous comme vos proches le sont actuellement de vous. Mais n’oubliez pas une chose : ce n’est que le début puisque, après la montagne escaladée, il y a le ciel, il y a les étoiles à conquérir encore. Alors bon vent !
Je rends enfin un vibrant hommage aux enseignants, à tous les niveaux d’études. Mes collègues ne cesseront d’accompagner les élèves d’amont et en aval avec seulement ces nobles intentions : l’impression d’avoir œuvré pour le bien et d’obtenir la bénédiction divine. Paradoxalement, ils sont mal perçus à leur juste valeur, (droits de travail bafoués, anathème jeté sur notre profession, confinement dans des zones hostiles à beaucoup d’égards…) ; nonobstant, ces magiciens savants transmettent, évaluent, projettent, veillent au grain… partout où le besoin se fait sentir. Ils sont comme les bougies car ils se consument généreusement pour éclairer les esprits. Qu’on le veuille ou non, l’éducation se fera par les enseignants ou ne se fera pas ! Fier de vous ! Fier de nous !
Je rends hommage à tous ceux qui, de près ou de loin, dans l’ombre ou sous le soleil ardent, veillent à notre trésor de demain : la jeunesse. Merci à vous tous qui donnez à l’humanité spirituelle qui règne au sein de cette page Facebook un sens divin.
À l’année prochaine, chers amis !
Mes hommages à tous !
Je vous aime !
Issa Laye DIAW
Donneur universel
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