Les résultats globaux de l’édition 2019 de l’examen du Baccalauréat sont tombés. Cette année, 56 030 candidats ont obtenu le premier diplôme universitaire dont 22 471 au premier tour. Ce qui donne un pourcentage de réussite de 37,65%.
Ainsi, sur les 159 300 candidats au Baccalauréat de cette année, un peu plus de 101 000 n’ont pas réussi à décrocher le diplôme. Comparé à l’année dernière, le nombre d’admis était de 53 273 sur 148 336 candidats. Le Sénégal avait enregistré un taux de réussite de 35, 9%.
En valeur relative, il y a eu une évolution d’1,79 point. Ce n’est pas fameux. Les résultats ne répondent toujours pas aux atteintes. Les années passent les qualificatifs restent les mêmes : catastrophique, mauvais, pire, terrible etc.
Dans l’ensemble, ça ne décolle, la dégringolade continue. Ces dernières années, il s’avère même difficile d’obtenir un taux supérieur ou égal à 40%. Par le passé, beaucoup d’acteurs dont des enseignants ont parlé de conséquences des grèves répétitives.
Pour l’édition 2019, cet argument ne tient pas, l’école n’a presque pas connu de perturbations. Le quantum horaire n’a donc pas été impacté. A qui la faute ? Est-ce à cause du faible niveau des élèves ou un problème d’encadrement? L’enseignant et syndicaliste Mamadou Lamine Dianté parle d’une politique étatique. « Si les résultats sont mauvais, c’est parce que l’Etat a resserré les mailles pour avoir le minimum de bacheliers, vu les difficultés dans l’orientation », avait-il déclaré au lendemain de la délibération.
Profitant d’un point de presse portant sur les résultats du concours général, le ministre de l’éducation nationale Mamadou Talla a abordé les résultats partiels. L’ancien ministre de la formation professionnelle a entre les deux tours de l’examen émis le souhait « d’avoir un pourcentage extrêmement élevé ». Ça n’a pas été le cas. Encore un échec.
Il faut des solutions pour rehausser le niveau et les résultats. Etats généraux de l’éducation ou élaboration d’un programme plus adapté ? Dans tous les cas, une remise en question s’impose. Pour un système éducatif performant.