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Aucune université du Sénégal ne figure sur les 500 meilleures universités du Monde (Classement 2018)

500 meilleures universités du monde: le Sénégal out dans le classement Shanghai 2018
Les universités sénégalaises ne font pas parti des meilleurs universités du monde. Dans le classement Shanghai 2018 qui répertorie les 500 meilleures universités, aucun établissement d’enseignement supérieur n’est sur le podium.
Les universités sénégalaises ont-elles dégringolé ? Tout porte à le croire, à la lecture du nouveau classement de Shanghai publié ce mois d’août et qui répertorie les 500 meilleurs établissements d’enseignement supérieur du monde. En effet, aucune parmi les cinq universités publiques du Sénégal ne figure dans cette liste. L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, classée souvent parmi les meilleures de l’Afrique francophone, n’est pas classée. La seule université africaine qui figure dans ce classement est très loin de la liste. Les universités sénégalaises ont-elles dégringolé ? Tout porte à le croire, à la lecture du nouveau classement de Shanghai publié ce mois d’août et qui répertorie les 500 meilleurs établissements d’enseignement supérieur du monde. En effet, aucune parmi les cinq universités publiques du Sénégal ne figure dans cette liste. L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, classée souvent parmi les meilleures de l’Afrique francophone, n’est pas classée. La seule université africaine qui figure dans ce classement est l’Université de Prétoria, en Afrique du Sud, qui est, d’ailleurs très loin sur la liste.

Pour ce classement, il faut souligner que ce sont les universités américaines qui dominent en plaçant 16 établissements supérieurs dans le top 20. Comme à son habitude depuis maintenant 10 ans, Harvard garde toujours la première place. Elle est suivie par l’université de Stanford (2e place). Au niveau du continent européen, c’est l’université de Cambridge, Royaume Uni, qui s’est illustrée en se plaçant à la troisième place du palmarès, devant l’Institut de technologie du Massachusetts, aux Etats-Unis et l’université de Californie Berkeley.

Les universités françaises ont connu une nette progression au classement général. Le pays de Marianne occupe la 6ème position mondiale. Ce grand bond en avant est l’œuvre de l’Université Pierre et Marie Curie qui engrange quatre places et l’Ecole normale supérieure, cinq places. Leur particularité, elles sont dans le top 100. En effet, Paris Sorbonne université, issue de la fusion de l’université Paris 4 Sorbonne et de l’Université Pierre et Marie Curie, progresse de 4 places, se hissant à la 36ème place. L’université Paris-Sud reste stable, à la 42ème place (-1 par-rapport à l’année dernière), tandis que l’Ecole normale supérieure gagne 5 places pour arriver au 64ème rang.

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A noter la sortie de trois universités françaises du top 500 qui étaient présentes dans le classement l’année dernière : l’Université de Nice Sophia Antipolis, l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, l’Université d’Auvergne. La ministre français de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Frédérique Vidal, qui a félicité les établissements reconnus aujourd’hui, a indiqué aux médias français que «le classement de Shanghai prend en compte des critères qui ne sont pas favorables aux universités françaises. En effet, les nouvelles organisations des établissements ne sont pas encore prises en compte, étant considérées non comme un seul établissement, mais comme une série d’établissements».

Depuis 2013, le cabinet indépendant Shangai Ranking Consultancy, lié à l’Université Shanghai Jiao Tong, célèbre les 500 meilleurs établissements d’enseignement supérieur à travers la planète. Les experts de ce cabinet fondent leur classement sur certains critères. Ils se basent d’abord sur le nombre de Nobel et médailles Fields parmi les étudiants diplômés et professeurs, le nombre de chercheurs les plus cités dans leur discipline, ou encore le nombre de publications dans les revues Science et Nature communément appelés les revues scientifiques que doivent produire les enseignants et les enseignants-chercheurs.
Pressafrik

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