Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent sur une diversité de sujets dominés par les difficiles préparatifs de la rentrée scolaire pour les parents et l’Etat et les ravages du cancer du sein chez de nombreuses Sénégalaises alors que la campagne de parrainages bat son plein pour la pléthore de candidats déclarés qui veulent briguer le fauteuil présidentiel à l’élection présidentielle du 25 février 2024.
Sous le titre « 24 heures chrono », Sud Quotidien indique que la rentrée scolaire prévue jeudi 5 octobre au Sénégal est « sous hypothèque ». « Le Sénégal a tenu son Conseil interministériel sur la rentrée scolaire 2023 le 22 septembre dernier. Une rencontre qui a réuni tous les acteurs de l’éducation et qui a abouti à la prise de plusieurs décisions pour une rentrée sans faille. Seulement, malgré ces mesures du Premier ministre, cette rentrée scolaire qui aura lieu demain, jeudi 5 octobre, pour les élèves, les personnels enseignants et administratifs étant dans les établissements scolaires depuis le lundi 2 octobre, risque d’être compliquée à cause de moult facteurs dont l’impraticabilité de plusieurs réceptifs en raison des eaux pluviales, le déficit d’enseignants ou autres menaces des syndicats », explique le journal.
Bés Bi se fait l’écho des « confessions déchirantes » de « Yacine Cissé et son cancer du sein » en pleine campagne de l’Octobre rose, un mois que plusieurs organisations et acteurs de développement mettent à profit pour sensibiliser les femmes au dépistage du cancer du sein. « Un médecin m’a dit que c’est un kyste et m’a donné un rendez-vous dans un an. Quand je lui ai montré les résultats, il m’a répondu : Désolé, c’est un cancer », se rappelle amèrement la dame de 49 ans.
Cette maladie que cette « femme divorcée » traine depuis 2017 l’amène aujourd’hui à dire qu’elle « préfère mourir que de fatiguer ses proches » alors que « des femmes sont abandonnées par leur mari parce qu’elles ont le cancer ». L’une des raisons de ces ruptures conjugales est probablement la cherté de la prise en charge. Cependant, la ministre de la Santé, Marie Khémesse Ngom Ndiaye, estime dans le journal que « pendant cette période d’Octobre rose, la mammographie est à 15.000 FCFA ». En outre, Le Quotidien, citant cette ministre, note que la prévalence du cancer au Sénégal est alarmante en raison de « 8000 à 12.000 cas (enregistrés) chaque année ».
A propos de la répartition des bénéfices des mines du Sénégal, le journal indique que le Premier ministre Amadou Ba « cherche le bon filon ». En effet, le candidat désigné de la coalition au pouvoir pour la présidentielle de 2024 souligne que « les entreprises doivent comprendre qu’il est inacceptable qu’elles prospèrent alors que les communautés sont appauvries ».
Concernant cette élection, Walf Quotidien tente d’expliquer pourquoi les « candidats aux belles idées peinent à convaincre » l’électorat sénégalais alors que plus de 200 personnes ont retiré des fiches de parrainages en vue de participer au scrutin présidentiel de février 2024. « Loin du populisme et du folklore, certains candidats sortent du lot avec un discours cohérent. Ils élèvent le niveau du débat jusqu’à donner des sueurs froides au régime. Malgré cela, ils ont du mal à percer », souligne le journal.
L’Observateur note de « la duperie, des pièges et de la pagaille » sur le parrainage avec une « fausse guerre des chiffres des hommes politiques ». Le journal affirme qu’« à la journée d’hier mardi, 206 fiches de candidature sont retirées » à la Direction générale des élections (DGE) du ministère de l’Intérieur, organisateur des élections.
Le Soleil traite « de l’état de l’équipe nationale de football » du Sénégal alors que « le doute (s’installe) dans la Tanière » à trois mois du début de la Coupe d’Afrique des nations (Can), prévue en Côte d’Ivoire, où les protégés du sélectionneur Aliou Cissé doivent remettre en jeu leur titre obtenu pour la première fois au Cameroun, lors de la précédente édition. « Après 49 mois de règne sur le football continental, pointe, maintenant, le désert » pour les Lions du Sénégal qui souffrent d’une « pléthore de vétérans » tandis qu’une « nécessité de rajeunir » l’équipe s’impose, souligne le quotidien national.
ODL/ac/APA