Une meilleure collaboration entre journalistes et organisations permettrait de tenir les gouvernements responsables des promesses faites aux enfants. L’initiative émane d’organisations africaines pour défendre la cause des enfants africains.
Elle s’est matérialisée par la tenue, hier, d’une réunion virtuelle visant à « sensibiliser sur la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant et l’Agenda 2040, à écouter les journalistes sur comment ils voudraient qu’on les aide à mieux rendre compte de la situation des enfants africains », avec en ligne de mire la célébration de la Journée de l’enfant africain du 16 juin.
Ainsi, la feuille de route que constitue l’Agenda 2021 de l’Union africaine, au-delà de la Charte africaine, reste, selon Selam Abraha, membre de Plan International et directrice de projet au Bureau de liaison de l’Union africaine, un excellent baromètre pour constater que « tous les droits des enfants sont en vigueur et respectés ».
Cet objectif global, assorti d’une échéance précise, ne pourra se lire qu’à travers la déclinaison de ses 10 aspirations. Pour les journalistes, il s’agit, a plaidé Evelyn Wambui, responsable de communication et médias au bureau régional de Plan à Nairobi, de partir « de faits sur le terrain pour examiner le respect des 10 aspirations de l’Agenda ».